Hara-kiri (En Hommage à Edmond Laforest, à Pierre Sully et au député Raymond Cabèche)
Hara-kiri Je mange des ronces Et des écailles de colère Depuis le retour des maquisards Qui ont noyé Laforest [1] Dans le seau de l’indignation Un nœud croulant de consonnes Et de voyelles Resserré inexorablement Sur la gorge fragile Des Cendres et flammes Woodrow Wilson [2] Le nom de cet animal féroce Qui a mordu
