« Le Kenya doit savoir aujourd’hui le mercredi 7 février 2024, que les Haïtiens ne veulent pas seulement cohabiter avec les gangs, mais aussi avec Ariel Henry et ses associés« , répète Dr Josué Renaud de NEHRO.

Aujourd’hui encore, le 7 février 2024, 38 ans plus tard, la société haïtienne porte les stigmates du duvaliérisme, avec un Premier ministre illégitime, illégal et inconstitutionnel imposé au pays, le plus pauvre du continent, plongé dans l’assistanat et la corruption.

Plus jamais, les Haïtiens n’accepteront un tyran au pouvoir. La mission du Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, héritier du régime corrompu PHTK, prend fin ce 7 février 2024, quoiqu’on fasse et dise. C’est aux millions d’Haïtiens qu’il revient de prendre leur destin en main.

Mercredi 7 février 2024 ((rezonodwes.com)) – Comme le fils du défunt dictateur Dr. François Duvalier, Jean-Claude Duvalier, Dr. Ariel Henry, qui se nourrit des idées folles de tyrannie, croit qu’il est effectivement un « AprèDye II », le seul maître des vies et des biens en Haïti, placé au-dessus des lois et de la Constitution. Il doit se rendre à l’évidence qu’au matin du 7 février 2024, il n’est autre qu’un citoyen ordinaire à part entière. Sa mission a pris fin.

7 Février 1986, il est 3:46 du matin

Jean-Claude et Michèle, côte-à-côte dans une voiture en Haïti pour la dernière fois, franchissent l’aéroport ‘International François Duvalier’.

En ce mois de février 1986, des rumeurs courent à Port-au-Prince. Bébé Doc se serait enfui du palais national. La presse internationale se fait l’écho de ce bouleversement. Mais il n’en est rien. Le dictateur Jean-Claude Duvalier se cramponne au pouvoir. Il déclare à qui veut bien encore l’entendre qu’il n’a qu’un objectif : « Poursuivre (sa) mission de miséricorde. » Mais le discours mystique dont abuse la dynastie tyrannique des Duvalier, au pouvoir depuis 1957, n’a plus prise.

Dans un message destiné au peuple haïtien et enregistré avant son départ de Port-au-Prince, au matin du 7 février 1986, « Baby Doc » annonce avoir confié la destinée du pays aux militaires. Ce sont les Américains qui l’ont contraint à choisir cette option et à prendre un avion de l’armée des États-Unis pour quitter l’île.

Récit de la Fuite du Dictateur en Compagnie de « Latchamimi »

Au lendemain de la fuite de «Baby Doc», la liesse populaire gagne rapidement les rues de Port-au-Prince. Des Haïtiens brandissent une photo des époux Duvalier crucifiés symboliquement avec des aiguilles vaudous et s’en prennent au mausolée de «Papa Doc», le père de Jean-Claude Duvalier. S’ensuivent pillages et règlements de compte, notamment contre les «tontons macoutes». Pour éviter tout nouveau débordement, l’armée décrète le couvre feu.
 
Le film des événements …

«Baby Doc», c’était Jean-Claude Duvalier et «Papa Doc», c’était François Duvalier. Une dynastie installée « démocratiquement » en 1957 et qui devint très rapidement une dictature sanglante.
 
Retour sur 29 ans de règne des Duvalier …

L’ancien président à vie, Jean-Claude Duvalier, était âgé de 61 ans quand il était rentré en Haïti en janvier 2011 après avoir passé 25 ans en exil. Le 7 février 2013, le dictateur haïtien, poursuivi par la justice de son pays pour corruption, concussions et  détournement de fonds, ne s’est pas présenté devant le tribunal de Port-au-Prince qui l’avait convoqué.

«Arrêtez, jugez, condamnez Duvalier!», scandaient alors de jeunes manifestants. «Jean-Claude a fait du bien à Haïti, il n’a tué personne. Quand il était au pouvoir la vie n’était pas aussi chère qu’elle l’est aujourd’hui. Le pays a été détruit depuis son départ», rétorquaient en face un groupe de partisans de «Baby Doc», malheureusement décédé le 4 octobre 2014, sans avoir payé ses crimes laissant derrière un pays misérable.

sources: RFI,
FranceTVinfo

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