« Le silence face à l’injustice est l’acceptation de celle-ci. » – Rosa Parks

un billet de la rédaction

« Gouvènman peyi Ayiti mande popilasyon an pou l rete tèt frèt »

Dans un communiqué émanant d’un gouvernement décrié, de facto, illégitime, une rhétorique paradoxale se dessine. Sous le prétexte d’un appel au « soutien aux forces de l’ordre constitutionnelles », Ariel Henry, chef d’un gouvernement de doublure, ce régime instauré en Haiti contre les intérêts des Haïtiens, tente de masquer une réalité inquiétante.

Nonobstant des données statistiques alarmantes qui témoignent d’une augmentation vertigineuse de 119,4 % des homicides en Haïti en 2023, totalisant près de 5 000 victimes, le discours officiel incite la population à « garder son calme » face à la violence criminelle « programmée » des gangs. Cette incitation suscite des interrogations quant à la possibilité qu’elle serve à laisser les factions criminelles opérer impunément, anéantissant progressivement les individus et favorisant l’émergence de nouveaux « territoires perdus ». Il convient de s’interroger sur la propension de ce régime à fournir une assistance effective à une population confrontée à des périls imminents de juillet 2021 à janvier 2024.

Cependant, ce gouvernement, non élu par le peuple et non légitimé par des représentants du peuple, opère en marge de la Constitution, se transformant ainsi en véritables hors-la-loi. Les chiffres sinistres de 2023, avec 4 789 victimes, dont 465 femmes, 93 enfants et 48 filles, révèlent une réalité criante : 40,9 homicides pour chaque tranche de 100 000 habitants. Cette situation, associée à une augmentation de 83 % des enlèvements, souligne l’urgence d’une action efficace.

Le paradoxe atteint son zénith lorsque cet exécutif parallèle, qualifié d' »apatride » en raison de ses connexions dénoncées avec des factions criminelles, et se livrant à des appels insistants à l’occupation du territoire national afin de satisfaire ses besoins indicibles et tacites, exprime sa reconnaissance envers ceux qui s’emploient à « édifier une paix durable en Haïti » et à « restaurer la démocratie ». Ces déclarations empreintes de cynisme dévoilent une entreprise désespérée visant à occulter la réalité alarmante qui prévaut dans le pays.

Antonio Guterres, en sa qualité de secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, met en exergue la primordialité d’intensifier les initiatives visant à assurer l’intégrité sécuritaire, la constance stabilitaire, et la préservation des droits inhérents à la condition humaine en Haïti. Cependant, les démarches entreprises par le gouvernement illégitime contreviennent de manière manifeste à ces nobles aspirations en ne prodiguant aucune forme d’assistance aux individus exposés à des périls avérés.

Ariel Henry, tout en esquivant une mention explicite des enjeux, exhorte les entités sociales qu’il qualifie de « saines » à établir une coalition en vue d’une « gouvernance collective et inclusive », un appel qui résonne depuis juillet 2021. L’objectif affiché est de faciliter des élections générales à caractère « expéditif ». Cependant, le constat amer s’impose : plus de trente mois se sont écoulés depuis son accession au pouvoir, laissant place à un tableau de désolation caractérisé par la détresse sociale, la prolifération de la corruption, et l’émergence de « territoires perdus ».

En présence de ces incohérences manifestes, la population haïtienne aspire légitimement à une gouvernance authentique, conforme aux principes démocratiques. Les énoncés dépourvus de signification émanant d’un gouvernement illégitime ne sauraient éclipser l’expression insistante du peuple, revendiquant justice et un futur digne. En accord avec la pensée d’Albert Einstein, « il est plus aisé de désagréger un atome que de dissiper un préjugé. » Contrastant avec l’importance autoproclamée d’un gouvernement qui, en réalité, s’apparente davantage à une cohorte de voriens, la réalité se dévoile.

Nòt pou laprès

Gouvènman peyi Ayiti remèsye Pèp Kenya a ak prezidan William Ruto paske yo aksepte pran lidèchip Misyon Miltinasyonal pou Sipòte Sekirite an Ayiti (MSS). Gouvènman an ap suiv jan dosye a ap evolye nan peyi Kenya e li rete kwè ap gen yon evolisyon rapid epi ki pozitif.

Gouvènman peyi Ayiti remèsye tout peyi ki deside ofri tout kalite èd pou rive tabli byen vit lòd ak sekirite an Ayiti, selon sa Rezolisyon 2699 Konsèy sekirite Nasyonzini an swete. Gouvènman an voye tou gwo remèsiman bay tout peyi ki manifeste volonte pou bay koutmen pou gen yon lapè dirab ki tabli nan peyi a epi pèmèt nou rejwenn wout bon jan demokrasi.

Gouvènman peyi Ayiti a pwofite envite tout sektè ki pa nan move zafè pou yo met tèt yo ansanm pou asire gouvènans peyi a pandan tranzisyon an pou nou ka rive, pi vit posib, reyalize eleksyon jeneral. Fas ak menas gang ame yo ki kontinye panike soyete a, se pa moman pou n lage tèt nou nan sa n pa konprann, ni tou refè de mannèv ki agrave sitiasyon peyi a.

Gouvènman peyi Ayiti mande popilasyon an pou l rete tèt frèt, pou l soutni fòs lòd nou yo epi pou l pa kite move enfòmasyon k ap sikile simen la twoublay ak ankouraje vyolans.
Gouvènman peyi Ayiti ankouraje popilasyon an, elèv lekòl, komèsan yo, an patikilye, pou kontinye regle aktivite yo jan yo abitye fèl.

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