Des centaines de migrants se rendent aux autorités à la frontière sud du Mexique – Infobae
Lundi 12 décembre 2022 ((rezonodwes. com))-Alors que dimanche matin, un bateau avec plusieurs dizaines d’Haïtiens à bord, a été intercepté sur les côtes de Cuba, lundi matin à la frontière sud du Mexique, des Haïtiens ne souhaitant plus retourner dans leur pays d’origine, fuyant la misère imposée par le régime du PHTK et la violence exercée par les gangs du G9 et alliés, ont préféré se rendre aux autorités mexicaines.
Quelque 200 migrants, principalement des Vénézuéliens, des Haïtiens et des Nicaraguayens, se sont rendus lundi à l’Institut national des migrations (INM) du Mexique avec la promesse de procéder à leur régularisation migratoire à Tapachula, à la frontière sud du Mexique.
Plusieurs agents d’immigration, accompagnés d’éléments de la Garde nationale et du Secrétariat de la défense nationale (Sedena), ont participé à l’opération migratoire dans le parc central Miguel Hidalgo, principal lieu de rencontre et de repos des migrants à Tapachula.
« Nous cherchons quelqu’un pour nous aider et la chose la plus correcte à faire est de respecter la loi, de voir ce qu’ils nous disent », a-t-il déclaré.
Le migrant a affirmé que personne ne l’a forcé à se rendre ou à monter de force dans les véhicules du gouvernement mexicain, où se trouvaient des familles entières, des personnes seules et des personnes âgées, à qui l’on a proposé une régularisation.
« Nous sommes coincés partout, nous n’allons pas faire demi-tour et nous devons aller de l’avant pour le rêve que tout le monde a de vivre aux États-Unis », a déclaré Murillo avant de monter dans un bus de l’INM.
Trois autres familles originaires du Venezuela sont également montées dans des bus pour obtenir un formulaire de migration multiple (FMM) qui leur permettrait de passer dans le nord du Mexique.
« Nous allons voir ce qu’il faut faire car notre destination est les États-Unis », a expliqué Eduard, un migrant vénézuélien qui faisait la queue avec sa femme, son fils et deux autres familles.
Pendant ce temps, d’autres groupes de migrants restent dans le parc central Miguel Hidalgo, dormant avec leurs familles, car ils sont en train de traiter un visa pour des raisons humanitaires ou veulent avancer sans avoir à faire de paperasse.
Les autorités municipales ont profité de cette opération pour nettoyer les parcs Etnias et Benito Juárez, où se concentrent un grand nombre de migrants haïtiens, centraméricains et autres qui se trouvent en situation irrégulière dans la ville.
La région connaît un flux migratoire record vers les États-Unis, où le service des douanes et de la protection des frontières (CBP) a détenu un nombre sans précédent de 2,76 millions de migrants sans papiers au cours de l’exercice 2022. EFE
