Scandales à la « Maison Blanche » des Tèt Kale!

1
2724

Le serpent est présent à toutes les réunions, à huis clos comme en sessions ouvertes. Jouthe, toujours sous écoute, est sur le point d’exhaler son dernier souffle, puisqu’il est dans l’œil d’un puissant cyclone concocté en catimini par une mafia officielle qui se rebelle vertement contre lui.

Mercredi 13 mai 2020 ((rezonodwes.com))– Ce divorce prématuré annoncé dans un proche horizon aura laissé cette dernière administration de facto avec le seul souvenir d’un fœtus qui sera tué dans l’œstrus. Vu que le/la Covid-19 n’est qu’à son stade embryonnaire, le crédit de la gestion scandaleuse ou miraculeuse de cette catastrophe covidique ne sera pas attribué à ce chef de la primature en turbulence et en perte d’essence.

Dans cette compétition déloyale acharnée, truffée de mensonges, accusations, diffamations, dénonciations, hostilités, arrogances, injures, haine, trahison, ruse, le premier ministre est sifflé et plongé dans un mauvais songe. Alea Jacta Est ! Monsieur Jouthe n’a qu’à jeter l’éponge. Qui sera la prochaine victime consentante de cette primature en déconfiture ?

Sous les auspices d’un certain député « Profane »1, un traître des valeurs républicaines, la tête de Jouthe est déjà sollicitée sur un plateau d’argent. L’ancien Premier ministre installé arbitrairement au palais, il y a seulement deux mois, est déjà sans bouclier et sans crampons vissés pour monter ce terrain piégé par des mercenaires, des contrebandiers et de faux amis qui n’hésiteront pas à le décapiter par « le ou la façon ».

Comme Céant au fond de l’océan, sans gilet de sauvetage

Les mêmes prémisses, les mêmes facteurs, les mêmes variables, les mêmes paramètres combinés avec les mêmes machinations, les mêmes stratagèmes et des circonstances similaires. Et donc, nous aboutirons à des conclusions identiques. Du déjà vu, déjà su, déjà lu et déjà entendu, avec des acteurs différents; l’histoire va se répéter fidèlement. Sans aucun doute, Jouthe va être « déjouké » sous peu, de la bulle officielle.

Le jeu politique vilain est biaisé par des bêtises et des traîtrises planifiées dans une expertise pointue par des animaux politiques sauvages dans le sillage de ce régime inculte et kwashiorkor. On se souvient que Céant ramait à contre-courant dans un océan de confusions, d’animosités et de menaces intempestives proférées par le maître à penser des rancunes, des arrogances et des improvisations. L’ancien chef du gouvernement de seulement six mois, qui devait divorcer de son mariage « je t’aime, moi non-plus » avec un régime antagoniste était-il véritablement la cible de snippers à la solde de son patron révolté contre lui ? Pas assez d’évidence pour être tranchant là-dessus. Toutefois, de nombreux faits et anecdotes concordaient pour corroborer le scepticisme d’un complot d’un crime d’Etat en filigrane. Dans le cas du récent poulain de la primature, les machinations et les manipulations s’attisent très tôt pour le détrôner de ce fauteuil bourré qui a été promis à des caméléons politiques experts dans le jeu pervers de la métamorphose.

Jouthe, un mélange hétérogène d’arrogance et de flagornerie

Dans la piscine toxique de la dilapidation, l’usurpation, l’incompétence et l’indécence, un nageur de la caricature de Jouthe ne peut se baigner pendant de longues heures. Ti souf li kout! L’espérance de vie de tels acteurs immatures parachutés dans les postes les plus stratégiques de la République, dessine une faible longévité. D’un côté, le gagnant à cette loterie officielle fait des promesses d’allégeance, dans un mariage mi-figue mi-raisin, qui l’oblige à avaler sa personnalité, s’il en était, pour plaire à sa majesté versée dans l’insolence, l’aversion et la pétrophobie.

A l’introduction, le sujet a été posé, amené et divisé avec la trame de la flagornerie officielle. Le nouvel entrant avait juré, tête baissée, de caresser l’animal détraqué dans le sens de son dernier poil « Ti Rès la ». Mais le rédacteur semble se dévier du sujet central dans son développement qui va de temps en temps à l’encontre de l’allégeance envers la présidence. Jouthe aurait-il oublié que Jomo est un correcteur borné qui ne tolère aucune antithèse. Fort probablement, ce nouvel élève turbulent à la Primature illégitime encaissera une correction drastique, avec une note salée, avant même d’entamer la phase de conclusion de sa dissertation. Une sentence rigoureuse anticipée !

Pourquoi faut-il qu’on le rappelle plus d’un million de fois. Le ver est dans le fruit. Rien de bon ne peut se concrétiser avec ces capitaines d’imposture, d’usurpation et d’improvisation qui se targuent de gaspiller le bonheur de plus de onze millions d’âmes dans des stratégies de procrastination et des manœuvres de diversion. Le/la Covid-19 a ressuscité l’espoir perdu de ces acteurs ignobles qui osent encore espérer planifier des élections frauduleuses dans des démagogies de Dermalog. C’est définitivement prendre les enfants du Bon Dieu comme des canards sauvages.

Les plaques tectoniques du Petrochallenge devront être réactivées pour forcer ces cancres à se déguerpir à la hâte des positions stratégiques de la nation. A l’issue de la crise coronavirale, les synagogues et les temples devront se réunir, pour chanter en alto, basse, ténor et soprano, « Kote Kòb Petrocaribe a ? ». C’est surtout à ce stade que les artistes « Chawa-Pete » seront pour une fois utiles à la nation, à travers leurs appareils tonitruants aux décibels gigantesques, pour claironner ce refrain populaire à Pèlerin, à Paillant-Miragoane, à Pétion-Ville, devant l’ONA, le FAES, le BMPAD, la BRH, le FDI, l’APN, l’OAVCT, l’Aéroport et les ministères. Parallèlement, les artistes du Compas et d’autres styles consommés au niveau international devront planifier des concerts pour secouer la Floride, la République Dominicaine, l’Europe et la Caraïbe dans des sons de tonnerre avec le même motif « Kote Kòb Petrocaribe a ? ».

Les faux-pas irréversibles de Jouthe

Les enregistrements2 de plus d’une dizaine de minutes, émaillés d’insolence et qui circulent de manière virale sur la toile, participeraient d’un projet de destruction de l’image déjà minable du dernier des mohicans de la chaise musicale gouvernementale. On auditionne la voix du premier ministre dans une palanquée de bêtises et d’impairs envers ses pairs de l’administration publique qu’il a même loupé de prononcer. « Haïti n’existe ni dans le réel, ni sur le papier. Je ne vois pas l’intérêt d’un personnage politique à se porter candidat dans ce foutu pays. Pour diriger quoi ? Si je savais comment détruire l’Etat, je l’aurais déjà fait ». Il est à se demander si le capitaine de la primature était sous l’effet du clairin nazon ou du crack. Nous sommes habitués à de telles dérives émanant de cette tête de mule en diplomatie qui a déjà lâché : « vous gardez en prison des voleurs de poules, pourtant les gros voleurs de dindes s’assoient confortablement dans mon dos. Je parle aux bandits et aux criminels, quotidiennement; ils sont des frères à protéger ».

Déjà, ces drôles de paroles à l’odeur d’alcool qui envahit la rue Babiole et toute la Métropole suffisaient pour exiger la démission de ce champion du crétinisme politique. Mais, en l’absence du pouvoir de contrôle, institution dont la mission consiste à arrêter l’exécutif dans ses dérives, le chef du gouvernement de facto bénéficiait encore d’un vide institutionnel. Cependant, aujourd’hui, il n’a aucune chance ; car les bêtes sauvages, les loups, les tigres, les lions, les rats, les serpents, les caméléons et les lézards dans l’environnement de la présidence, se sont soulevés contre lui.

Le poisson pourrit par la tête

L’animal détraqué à la Maison Blanche maculée a pris du poil de la bête dans les inepties. Récemment, il déblatérait encore dans des promesses fallacieuses de concert avec l’office désossé de Delmas 17, pour essayer d’endormir les officiers de police en ébullition. La bêtise était à son paroxysme en ce jour malmené avec des calculs de taux d’intérêt 3×7 = 27 et demi, des promesses fallacieuses de bananes pourries exprimées en des résidences et des crédits préférentiels à accorder aux policiers. Vè kèl è ! Il faut croire que c’était sous l’effet d’une overdose de bakara ou de barbancourt que cette même présidence a été tellement émerveillée devant les gouyads d’une enfant qu’une voiture lui a été octroyée en contrepartie. Les Boutjanjan, Barbecue, Arnel, Tije, Groje, Nenkankan, Gwovan, Ti-Lapli et les chefs Lanmò sont de bons amis de la présidence. Des criminels officiels notoires boivent dans les verres ornés au salon de cette noble institution badigeonnée d’imposture et d’indécence.

Plus récemment encore, une batterie de ministres accompagnés de la présidence, ont foulé le tarmac pour accueillir sur tapis rouges des masques en provenance de l’étranger. Une véritable mascarade. Ces paresseux ne foutent rien dans l’administration sinon alimenter des impostures dans la sinécure et l’usage scandaleux des rares ressources matérielles et logistiques du pays.

Cette dernière décennie est celle de l’apothéose de l’avitaminose, l’arthrose, la cirrhose, la lordose, la cyphose, la scoliose et la psychose qui laissent poitrinaire cette république indépendante depuis un bicentenaire. Trop longtemps dans cette phase de métastase; il s’impose une symbiose et une osmose entre les classes conscientes pour renverser la vapeur de cette impudeur au sommet de notre Haïti.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

1 http://haiti24.net/joseph-jouthe-derape-bouclier-reclame-sa-demission/

2 https://rezonodwes.com/2020/05/10/audio-jouthe-la-tete-toujours-baissee-devant-jovenel-moise-se-retrouve-dans-tous-ses-etats-en-taclant-des-opposants-politiques-a-micro-ferme/

1 COMMENT

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.