Christophe Colomb, un bacille du colonialo-esclavagisme

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À l’occasion de cette aventure génocidaire commémorée chaque 5 décembre sous le nom gracieux mais fallacieux de découverte d’Haïti, je vous propose la lecture ou relecture de notre réflexion sur le premier colon des « Amériques » que fut Christophe Colomb! 

Mercredi 4 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– Au prime abord, en évoquant l’horreur de l’avènement de Colomb sur le continent le plus occidental de la planète, il est impérieux de signaler que les vocables de « découverte » et de « Nouveau Monde » doivent être logiquement rayés de l’écriture historique, car ils constituent une répugnante néantisation langagière des peuples qui vivaient sur le continent par des hordes prédatrices.

Ce sociocentrisme tenant de l’eurocentrisme imbécile est une ânerie raciste devant absolument être effacée de tout livre d’Histoire qui se doit au moins d’adjectiver pour préciser « découverte européenne ». Car la présence de peuples habitant un territoire, est la preuve sans équivoque de sa découverte par ceux qui l’habitent. C’est là, la plus élémentaire des évidences. Il est temps d’abroger cette xyloglossie pseudohistorique idéologiquement correcte! Et, de toute façon, les vikings ayant été les premiers européens à aborder en Amérique, la venue de Colomb ne fut qu’une aventure de conquête entreprise par des voyous prédateurs avides d’or et de territoires.

Aventure de conquête camouflée par la prétendue recherche de la route occidentale des Indes, puisque de nombreuses épaves telles des débris de barques étranges et des coquilles exotiques travaillées, des noix de coco fraîches flottant sur les mers proches, laissaient les européens dont Colomb, entrevoir sérieusement l’existence de terres à l’ouest, qui n’étaient pas desdites Indes. Aventure qui constitue la sinistre épopée de l’une des plus sombres, des plus immondes crapules que ce monde ait portées 

Premier colon du continent arbitrairement nommé américain par la suite, premier esclavagiste par les repartimientos, exterminateur impassible et glacial des taïnos, premier diffuseur par sa horde barbare littéralement toxique et contaminatrice, de nombreuses maladies infectieuses inconnues parmi les peuples conquis, annonciateur historique avec sa conquête exterminatrice des indigènes, de la traite négrière en « Amérique » pour les remplacer dans le travail forcé.

La barbarie actuelle de certains secteurs européens et nord-américains, aura beau justifier, à travers une image d’Épinal raciste et néocolonialiste proche de l’hagiographie et de l’uchronie, leur monstre-héros, le nom de Colomb restera pour les observateurs équilibrés de partout, une puanteur nauséabonde. Puanteur bien actuelle quand on connaît la répugnante attitude paternaliste de certains simplistes contemporains, purs balourds et grivois négationnistes qui osent souhaiter la recolonisation, présentée réparatrice, des pays mal famés, en occultant que le colonialisme puis l’hégémonie des oligarchies financières du nord, leur corruption des classes du pouvoir au sud, sous prétexte d’aide humanitaire, participent de la plupart des déchéances nationales aux pays périphériques. 

Il est hélas, si facile pour les profiteurs des mannes et héritages du colonialisme et de l’impérialisme de radoter contre leurs proies passées et présentes qu’ils croient dépasser en humanité!

En vérité, Christophe Colomb ne fut qu’un bacille mortel contre les peuples conquis, un immonde criminel contre l’humanité, un lugubre génocidaire sans circonstances atténuantes, et la seule leçon que sa vie fienteuse nous aura laissée, c’est la preuve, l’avertissement aux peuples que tout colonialisme, tout promoteur de colonialisme est une abomination incarnée qu’il faut combattre, conspuer avec ardeur et dédain…

Christophe Colomb et les siens furent si abjects qu’ils sont parvenus à dénigrer le nom et la splendeur du Christ Rédempteur qui nous a humanisés et élevés à notre déité spirituelle pour la gloire de Dieu.

Car Colomb et sa horde de monstres, aveuglés par l’appât du gain et du pouvoir, ont instrumentalisé le Christianisme – cette proposition de Rédemption globale à l’homme consentant – l’érigeant prétexte métaphysique de toutes forfaitures, en faisant un alibi hégémonique, une arme idéologique du crime de toutes sortes: l’infamie raciste, le colonialisme, l’esclavagisme, la torture, le travail forcé, les expropriations par la déprédation vorace, l’extermination génocidaire, toutes espèces d’humiliations des peuples asservis sur leur propre territoire et la déshumanisation systématique de multiples humains…

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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