Mes chers-es compatriotes, Le 12 janvier 2010 a été une dure leçon qui devrait attirer l’attention des hommes, des femmes politiques et des dirigeants haïtiens-nes sur les conséquences de l’irresponsabilité, la chronique tradition du marronnage face à son devoir, les fâcheuses retombées des éternelles luttes fratricides et de l’égo qui tendent à éteindre la nation.
Mais ce qui est malheureusement constaté, les groupes, les querelles de chapelles se multiplient pour enfoncer davantage la nation dans l’absolue confusion et dans le perpétuel statu quo du malheur du peuple et de l’irrespect de la souveraineté nationale. Le séisme du 12 janvier 2010 devrait nous orienter vers une conscience nationale, vers la voie du dialogue, la seule voie qui peut nous emmener vers la reconstruction de l’Etat-nation.
C’est vers cette reconstruction qui passe par un dialogue national que nous devons nous pencher et déjà y réfléchir en cette journée de commémoration du 12 janvier. Il est temps qu’on laisse la politique du folklore pour s’assumer comme citoyen-citoyenne et accepter à participer à la reconstruction d’Haïti pour les générations futures.
Condoléances une fois de plus aux parents vivants des victimes de l’atroce tragédie. Que la politique se mette un peu plus au service du pays, donc au service des citoyens-nes pour éviter le pire dans le présent et dans l’avenir.
Jean Gabriel Fortuné
