Il faut investir dans l’individu pour renforcer le capital humain

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Les gouvernements en quête de croissance économique investissent depuis longtemps dans le capital physique : routes, ponts, aéroports et autres infrastructures. Mais ils ont souvent négligé leurs ressources humaines, en partie parce que les retombées de ces investissements mettent nettement plus de temps à se matérialiser et sont difficiles à mesurer
Banque Mondiale




Vendredi 14 septembre 2018 ((rezonodwes.com))–Les progrès scientifiques et techniques changent radicalement la donne, permettant même aux pays les plus pauvres de rattraper leur retard en termes d’espérance de vie.

Pourtant, ces derniers restent confrontés à des défis impressionnants : près d’un quart des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et 60 % des élèves du primaire n’atteignent pas les niveaux de compétences minimales au cours de leur apprentissage. D’ailleurs, plus de 260 millions d’enfants et de jeunes dans les pays pauvres ne sont pas scolarisés.

Au-delà de la justification purement morale des investissements dans la santé et l’éducation de l’ensemble de la population, il convient également de faire valoir un argument économique : c’est grâce à ces investissements que chacun acquiert les moyens de soutenir la concurrence et de s’épanouir dans un environnement évolutif.

Le « capital humain » — le potentiel de chaque individu — va devenir l’investissement de long terme le plus important qu’un pays doit consentir pour garantir la prospérité et la qualité de vie futures de ses ressortissants.




Les gouvernements en quête de croissance économique investissent depuis longtemps dans le capital physique : routes, ponts, aéroports et autres infrastructures. Mais ils ont souvent négligé leurs ressources humaines, en partie parce que les retombées de ces investissements mettent nettement plus de temps à se matérialiser et sont difficiles à mesurer.

D’où ce « déficit de capital humain » auquel nous sommes confrontés aujourd’hui, comme l’a souligné récemment le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, dans la revue Foreign Affairs. Dans de nombreux pays, la main-d’œuvre n’est pas préparée à l’avenir qui se dessine rapidement.

C’est là l’une des conclusions essentielles de la prochaine édition du Rapport sur le développement dans le monde 2019, sur la « nature changeante du travail ».

La frontière des compétences ne s’est jamais déplacée aussi vite qu’aujourd’hui. Les pays doivent préparer leur main-d’œuvre aux impressionnants défis comme aux incroyables opportunités qui accompagnent les avancées technologiques.




Mais sans un effort urgent et concerté partout dans le monde pour renforcer le capital humain, des pans entiers de la population et des nations risquent, demain, de se retrouver exclus de la prospérité. Les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la transformation du capital humain, parce que la pauvreté, les inégalités et d’autres facteurs contraires empêchent de nombreux parents d’investir dans la santé et l’éducation de leurs enfants.

1 COMMENT

  1. Une poubelle comme la banque mondiale ne peut faire la morale ni parler de l’humain qu’elle exploite partout au nom des usa!

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