Après Melbourne en janvier, Paris en juin et Londres en juillet, Serena Williams, 33 ans, veut faire chavirer New York et l’US Open – qui débute aujourd’hui – pour entrer un peu plus encore dans l’histoire du tennis féminin.
A New York, elle est chez elle. La reine du tennis féminin, fait la loi à Flushing Meadows depuis 2012 sans interruption. « Quand j’étais enfant, l’US Open était vraiment le tournoi que je rêvais de gagner », a-t-elle rappelé cette semaine.
Mais l’édition 2015 du rendez-vous new-yorkais n’est pas un tournoi du Grand Chelem comme les autres: en cas de succès, elle sera seulement la quatrième joueuse de l’histoire à avoir remporté les quatre tournois majeurs la même année, la première depuis l’Allemande Steffi Graf en 1988.
Son dernier revers à Flushing Meadows remonte à la finale de l’édition 2011. Cette année, elle n’a concédé que deux défaites. Surtout, l’opposition paraît incapable de la stopper. Et le forfait de Maria Sharapova ne fait que renforcer l’image de favorite de l’américaine.