Sous pression croissante de Washington, qui a déployé des destroyers dans les Caraïbes et maintient une prime de 50 millions de dollars pour sa capture, Nicolás Maduro a intensifié ses appels à la coopération avec la Chine. Lors d’un congrès pédagogique, il a évoqué les progrès réalisés en matière de technologie, d’intelligence artificielle et d’éducation, valorisant les exportations chinoises estimées à 3,45 milliards de dollars.
Pékin, de son côté, a dénoncé toute action « unilatérale » et toute atteinte à la souveraineté du Venezuela, réaffirmant son refus de l’ingérence. Cette posture diplomatique contraste avec la stratégie de Washington, qui allie pression militaire et mesures de sanction extrême.
Maduro a par ailleurs annoncé la mobilisation de 4,5 millions de miliciens et la distribution d’armes aux communautés rurales, transformant la défense nationale en dispositif de résistance populaire.
Cette confrontation redessine l’équilibre régional : la dépendance de Caracas à l’égard de Pékin se renforce, tandis que la polarisation géopolitique s’accentue entre un régime contesté et une superpuissance déterminée à l’isoler.
