16 octobre 2025
Division administrative de la DDA : le transfert d’Ader Jacques dans le Bas-Artibonite réclamé
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Division administrative de la DDA : le transfert d’Ader Jacques dans le Bas-Artibonite réclamé

Dans l’Artibonite, de plus en plus de voix plaident en faveur d’une division administrative de la Direction départementale de la Police nationale pour maintenir le commissaire divisionnaire Ader Jacques à la tête d’une entité dans le Bas-Artibonite dans l’optique de vaincre les gangs armés. Cet appel se veut être conforme à la situation du département de l’Ouest, en proie à la violence des gangs, divisé en DDO1 et DDO2.

L’Association des entrepreneurs de Saint-Marc (AESM), l’Association des planteurs visionnaires pour le développement de l’Artibonite (SPVDA), la Commission de dialogue, réconciliation et conscientisation pour sauver l’Artibonite (CDRCSA) et d’autres structures organisées dans l’Artibonite, d’une même voix, appellent à une division de la Direction départementale de la PNH pour mieux aborder les défis sécuritaires. Une telle démarche entend favoriser l’émergence d’un nouveau leadership dans un département gangrené par des groupes criminels armés. 

La position unanime des acteurs Artibonitiens tient de la nécessité d’intensifier la lutte contre les bandes criminelles dans le Bas-Artibonite et mieux adresser la crise sécuritaire. Remplacé par le commissaire divisionnaire Jean-Alex Pierre-Louis après les mouvements de contestation initiés par des hommes armés du quartier de Raboteau aux Gonaïves, Ader Jacques a toujours la cote pour avoir maitrisé en 2021 le caïd Odma Louissaint du gang « Gran-Grif ». La campagne citoyenne lancée entend interpeller la hiérarchie de la PNH sur l’obligation de miser sur l’expérience et la profil d’Ader Jacques dans le combat contre les gangs armés. 

Moins de deux semaines après l’installation du nouveau responsable de la PNH dans l’Artibonite, Jean-Alex Pierre-Louis, la situation sécuritaire s’est nettement détériorée dans le département. Les gangs « Gran-Grif » et «400Mawozo » intensifient la violence armée pour tuer des citoyens, incendier des maisons et rançonner des passagers sur la route nationale numéro 1. Les attaques répétées des bandits contre les communautés de Liancourt, Chandelle, Tapion durant les derniers 24 heures révoltent les Artibonitiens, qui appellent les autorités à agir pour mettre les gangs hors d’état de nuire.

Hervé Noël

vevenoel@gmail.com

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