Haïti, fin mars
Refrain :
Haïti, toi qui pleures sans fin,
Le vent du désert souffle sur ton pain.
Les rues sont mortes, les cœurs en feu,
Mais sous les cendres, je vois des yeux.
Couplet 1 :
Les rues sont vides, les cœurs pleins,
Port-au-Prince ne dort plus, elle veille sous la peur.
Les blindés brûlent, les mots chancellent,
Les promesses se taisent, l’ombre nous appelle.
Refrain :
Haïti, toi qui pleures sans fin,
Le vent du désert souffle sur ton pain.
Les rues sont mortes, les cœurs en feu,
Mais sous les cendres, je vois des yeux.
Couplet 2 :
Un souffle, peut-être, un poisson d’avril,
La mer se retire avant que la vague vienne.
Les gangs dansent, la police fatigue,
Les enfants survivent, sous les ombres de l’intrigue.
Refrain :
Haïti, toi qui pleures sans fin,
Le vent du désert souffle sur ton pain.
Les rues sont mortes, les cœurs en feu,
Mais sous les cendres, je vois des yeux.
Couplet 3 :
Gouverner par communiqué, sourire sur photos,
Mais qui porte la douleur, qui brise les chaines ?
Les silences hurlent plus fort que les mots,
Et les âmes tremblent dans ce vide de haine.
Refrain :
Haïti, toi qui pleures sans fin,
Le vent du désert souffle sur ton pain.
Les rues sont mortes, les cœurs en feu,
Mais sous les cendres, je vois des yeux.
Couplet 4 :
Un jour peut-être, le soleil renaîtra,
Sans bruit de balles, sans ce cri de mort.
Les tambours battent, on avance malgré tout,
Et dans la nuit, une lueur se tisse, à nouveau.
Refrain (final) :
Haïti, toi qui pleures sans fin,
Le vent du désert souffle sur ton pain.
Les rues sont mortes, les cœurs en feu,
Mais sous les cendres, je vois des yeux,
Et dans ces yeux, une lueur.
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