Le cours magistral d’Ariel Henry en voyage temporel politique : Retour vers le passé à la vitesse du présent

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Par Patrick Prézeau Stephenson

Dans la riche mosaïque de la politique mondiale, Haïti se distingue souvent, non seulement pour son histoire tumultueuse, mais aussi pour son approche unique du concept de temps. La saga politique récente sous l’administration de facto du Premier ministre Ariel Henry, telle que mentionée dans la note de presse des parties prenantes du 13 avril 2024, sert de dernier témoignage à la capacité d’Haïti de faire figer le temps, tandis que tout le reste s’effondre. Cet essai vise à éclairer ce phénomène, avec un brin de sarcasme, de peur que nous oublions de rire dans ces moments difficiles.

Le Prélude : Un Temps pour le Changement, ou du moins c’est ce que l’on croyait

Haïti, pays perpétuellement au bord du précipice entre espoir et désespoir, s’est une fois de plus retrouvé à aspirer à la stabilité au milieu du chaos. La note de presse des parties prenantes annonce une nouvelle ère, promettant une transition aussi paisible et ordonnée qu’un horaire de train suisse pourrait faire rougir. Et pourtant, l’orchestration de cette transition par le gouvernement de Dr Ariel Henry rappelle un maestro qui, au lieu de diriger un orchestre, décide de jouer une partie d’échecs solitaire, les yeux bandés et sans horloge.

L’Accord : La Plume plus Puissante que l’Épée, Si Seulement Elle Écrivait

L’accord du 3 avril 2024 pour une Transition Pacifique et Ordonnée aurait pu être le scénario d’un nouveau départ. Conçu avec la diligence des saints et l’optimisme des jeunes mariés, l’accord représentait une aspiration collective à une Haïti renaissante des cendres du tumulte. Et pourtant, dans un mouvement aussi audacieux qu’incompréhensible, le gouvernement de Dr Henry, avec l’élégance d’un taureau dans un magasin de porcelaine, a publié un décret le 12 avril qui semblait avoir oublié que ce magnum opus d’accord politique existait.

L’Art d’Ignorer : Guide Gouvernemental de l’Amnésie Sélective

Les parties prenantes expriment leur profond choc, non parce que cet acte d’omission était inattendu, mais parce qu’il a été exécuté avec la grâce d’un rebondissement de feuilleton de jour. Le décret, comme souligné, omet toute mention de l’accord, comme si en l’ignorant, le gouvernement pouvait faire disparaître la volonté collective du peuple et l’urgence des crises de la nation. C’est comme fermer les yeux dans une tempête et espérer trouver le soleil brillant à la réouverture.

La Cohérence de l’Incohérence : Une Tradition de Longue Date

Ce qui est véritablement remarquable, ou peut-être tragiquement remarquable, c’est l’engagement inébranlable du gouvernement à l’incohérence. Ce n’est pas la première fois que l’administration actuelle choisit le chemin de la gouvernance sélective, ayant accédé au pouvoir de manière aussi conventionnelle qu’une licorne faisant du vélo. La note des parties prenantes nous rappelle les aventures passées du gouvernement dans la fabrication d’accords, chacun plus éphémère que le dernier, culminant dans le spectacle actuel de gouvernance par amnésie.

L’Avenir : Un Appel aux Armes, ou Au Moins à l’Attention

Comme le demandent éloquemment les parties prenantes, le moment d’agir est maintenant, ou peut-être hier, vu l’urgence des crises en cours. L’appel à la publication de l’accord, à l’établissement de commissions et à l’installation rapide du Conseil de Transition Présidentiel n’est pas simplement un exercice administratif ; c’est une bouée de sauvetage pour une nation à bout de souffle.

En Conclusion : Le Jeu d’Attente

Sur l’échiquier géant de la politique haïtienne, le gouvernement d’Ariel Henry semble avoir confondu un sprint pour un marathon, ou peut-être, plus exactement, pour une boucle sans fin du même jour. La lente passation des pouvoirs, alors que la situation se détériore, n’est pas juste une manœuvre politique ; c’est un cours magistral en voyage temporel politique, où la destination est toujours le passé, et la vitesse est invariablement le présent.

Et ainsi, nous observons, attendons et nous interrogeons, non seulement en tant qu’observateurs, mais en tant que participants à un moment historique qui exige plus qu’une observation passive. Car en fin de compte, l’avenir d’Haïti ne repose pas dans les mains de quelques-uns, mais dans la volonté collective de son peuple, une volonté qui reste inébranlable, indéterminée, et clairement exigeante de changement. Espérons que le gouvernement reçoive le mémo cette fois-ci, de préférence dans un format qu’il ne peut ignorer.

Contact Médias Patrick Prézeau Stephenson: Editeur manifeste1804@gmail.com

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