Video: Des automobilistes Kényans résistent aux ordres d’un Officier de Police qui a enlevé le numéro de service de son uniforme.
Le Service National de Police a précisé que les agents de police en uniforme avaient l’autorité d’entrer, de fouiller et de conduire les véhicules d’un civil dans des circonstances permises. Toutefois, a précisé le communiqué, la loi kényane indique que « les agents de police doivent s’identifier correctement avant d’entrer et de fouiller un véhicule, et documenter tout ce qu’ils prennent« .
Des automobilistes mécontents ont accusé les agents de police de tenter de fouiller leur véhicule et de demander des passeports, alors qu’ils étaient non identifiables.
Michael Ollinga, un journaliste à TUKO.co.ke avec plus de 10 ans d’expérience dans la couverture des tribunaux et des crimes, des reportages spéciaux et des actualités au Kenya, fait le récit de l’événement.
Automobilistes résistant aux ordres d’un agent de police
Il y a eu de la tension après que deux automobilistes ont résisté aux ordres d’un agent de police qui serait entré dans leur véhicule et aurait exigé qu’ils produisent leurs passeports.
Dans une vidéo qui a suscité des avis partagés sur le comportement des automobilistes et des policiers, des civils mécontents exigent que le policier s’identifie d’abord et explique pourquoi il est entré dans leur voiture.
« Pourquoi voulez-vous nous arrêter ? Qu’avons-nous fait ? Vous ne pouvez pas simplement stopper notre voiture et entrer à l’intérieur sans nous dire pourquoi vous nous avez bloqués. Vous commettez une erreur. C’est ainsi que la corruption commence », a déclaré l’un des citoyens mécontents.
D’un autre côté, l’un des agents, en uniforme de la vieille police kényane, est persistant et demande la coopération des civils qui argumentent.
Les uniformes de police kényans devraient-ils comporter des numéros de service ? L’agent se demande pourquoi les citoyens exigeraient qu’il présente sa carte d’identité professionnelle, alors qu’il est en uniforme et que ses ordres doivent être respectés.
« Vous ne pouvez pas me menacer. Vous ne reconnaissez pas les agents de police en uniforme, » répond l’agent. Les automobilistes, cependant, ont réitéré que l’agent ne s’était pas correctement identifié et ne leur avait pas donné de raison de demander leurs passeports.
« Si vous êtes un agent de police, montrez-nous votre carte de travail. Quel est votre nom, alors ? Et laissez-nous savoir ce que nous avons fait de mal ? » ont-ils demandé. Sous pression, l’agent s’est seulement identifié comme étant Michael.
Les Kényans ont donné leur avis sur la confrontation, certains accusant les civils de manque de respect, tandis que d’autres ont affirmé que l’agent de police avait tort car il n’avait pas affiché son numéro de service. Waithira Munyiri a affirmé que la manière dont les parties lésées ont adressé la parole aux agents était indicative de leur mauvais comportement.
« Aussi lésé que vous puissiez être par l’intimidation, l’abus de pouvoir, cette phrase inutile que les « Kényans » aiment utiliser « savez-vous qui je suis » devrait cesser… c’est précisément parce que tout le monde a l’impression d’être plus en droit que la personne suivante que nous en sommes là où nous en sommes, » a déclaré Munyiri. Tom Okinyi s’est demandé pourquoi l’uniforme de l’agent de police n’avait pas de numéro de service.
Les agents de police peuvent-ils entrer et fouiller votre voiture ? « Il n’y a pas de numéro de police sur sa chemise. Est-ce caché pour une raison de malveillance ? Alors, les « victimes » devraient aussi se calmer dans cette confrontation, » a-t-il dit. « Cet agent a enlevé son numéro assez curieusement, ce qui signifie qu’il sait que ce qu’il fait est mal! » a affirmé Jully. Un autre Kényan a déclaré que l’agent de police n’avait pas réussi à s’identifier.
« L’« agent de police » est non identifiable. Il n’a pas de numéro de service, et il ne peut pas produire son certificat d’emploi, » a déclaré Joseph Mus. TUKO.co.ke avait précédemment rapporté sur la légalité des agents de police en uniforme entrant dans les véhicules des citoyens.
Le Service National de Police a déclaré que les agents de police en uniforme avaient l’autorité d’entrer et de fouiller un véhicule de conducteur.
« Il est légal pour tout agent de police en uniforme d’arrêter tout véhicule, et pour tout agent de police, agent de licence ou inspecteur—
(a) d’entrer dans tout véhicule ;
(b) de conduire tout véhicule ou de faire conduire tout véhicule ;
(c) sur suspicion raisonnable de toute infraction en vertu de cette loi, d’ordonner et d’exiger du propriétaire de tout véhicule qu’il lui apporte le véhicule, » a déclaré le service.
