Le Conseil s’est également donné pour mission de restaurer la justice et l’État de droit, ainsi que le redressement institutionnel et économique du pays.
Les partis, secteurs et alliances politiques qui composent le Conseil présidentiel de transition d’Haïti ont annoncé vendredi soir qu’ils avaient finalisé l’accord politique qui définira la feuille de route des responsabilités qu’il sera chargé de mettre en œuvre.
« L’accord politique exprime une vision partagée de la transition construite par les secteurs et représente un engagement responsable envers le peuple haïtien », peut-on lire dans un communiqué.
Cette feuille de route sera mise en œuvre par le Conseil présidentiel avec le prochain gouvernement de consensus « avec pour objectif de ramener le pays sur la voie de la stabilité, de la paix, de l’unité et du progrès ».
Cependant, les ministres du gouvernement virtuel de facto, l’un des plus corrompus des Caraïbes, continuent de s’opposer aux membres du Conseil présidentiel, arguant de la « constitutionnalité » d’un décret les habilitant à diriger le pays. Selon des observateurs avertis, l’équipe de Tèt Kale #3, qui veille au grain, se positionne pour jouer sur plusieurs fronts afin de protéger les intérêts de ses tuteurs.
Le document définit les priorités du Conseil de transition, qui sont le rétablissement de la sécurité publique, l’organisation de la conférence nationale et de la réforme constitutionnelle, et la tenue d’élections générales démocratiques, crédibles et participatives.
« Cet accord établit également le mode de gouvernance politique de la transition, ainsi que sa mission, sa vision et les principales responsabilités de ses structures institutionnelles », ajoute l’information.
Le Conseil s’est également donné pour mission de restaurer la justice et l’État de droit, ainsi que le redressement institutionnel et économique du pays.
