L’absence d’Ariel Henry, ancien ministre de Martelly, dans le Rapport de l’ONU sur les liens avec les gangs criminels en Haïti inquiète le Dr. Josué Renaud de NEHRO

« La vérité doit être notre boussole dans la quête de la justice. »

Interrogations soulevées par Dr Josué Renaud : l’absence du PM Ariel Henry dans le rapport de l’ONU ébranle sa crédibilité (audio).

Boston, jeudi 19 octobre 2023 ((rezonodwes.com))–La publication mercredi soir d’un rapport de l’ONU, qui éclaire les liens (présumés) entre certaines personnalités politiques et les gangs criminels en Haïti, a été accueillie avec satisfaction par le Dr. Josué Renaud, dirigeant de l’organisation des droits de l’homme New England Humans Rights, basée dans le Massachusetts aux Etats-Unis.

Le nom de l’ancien président Michel Martelly « Sweet Micky » figure dans ce document, ce qui a été salué par Renaud. Cependant, une absence notable suscite des interrogations : « celle d’Ariel Henry, l’ancien ministre de l’Intérieur de Michel Martelly« , dans ce rapport crucial traitant des commanditaires des gangs criminels qui ont endeuillé, décapitalisé de nombreuses familles en Haïti.

« Tant que l’omission du nom d’Ariel Henry, qui était le bras droit de Michel Martelly lors des élections législatives et présidentielles sélectives de 2015, persiste dans ce rapport de 158 pages, cela mettra sérieusement en question la crédibilité de l’intégralité du document. », fait-il remarquer.

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Le Dr. Renaud souligne que des informations largement diffusées indiquent que le chef de gang Vitelhomme Innocent avait clairement indiqué que le Premier Ministre de facto, le Dr. Ariel Henry, se rendait à sa résidence. Il précise que le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et Me André Michel, un allié du régime Tet Kale 3, participaient également à ces réunions.

Le choix « sélectif » des noms des apatrides impliqués dans la criminalité en Haïti auprès des gangs lourdement armés ne trouve pas de justification aux yeux du Dr. Renaud. « C’est une vaste plaisanterie, sans le nom du ministre de l’Intérieur de Michel Martelly », s’exclame-t-il.

Il estime que tant que le nom d’Ariel Henry ne figurera pas dans ce rapport, alors qu’il était le bras droit de Michel Martelly en 2015 lors des élections législatives et présidentielles sélectives, des questions subsisteront sur la « crédibilité » de l’ONU.

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