Manif | 232ème anniversaire de la révolte des esclaves : la démission d’Ariel Henry exigée

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Le Dr Ariel Henry et son gouvernement sont tenus responsables du drame socioéconomique enduré par la population haïtienne durant ces derniers temps. Pour faire écho aux revendications de la grande majorité, des militants regroupés au sein du mouvement du « Mouvement 29 mars » ont initié une mobilisation visant à forcer la démission de l’équipe de facto. 

À Lalue, une ambiance de carnaval a accueilli les premières vagues de manifestants mobilisés à l’occasion du 232ème anniversaire de la révolte générale des esclaves de Saint-Domingue le 22 aout 1791. Les revendications exigeant le départ du Chef du gouvernement de facto, le Dr Ariel Henry ont résonné dans la foule chauffée à blanc, en dépit d’une panne apparente de recette.

Le dirigeant de « Kri nasyonal », Léonard Jean Reynald Nau, dénonce le comportement du patron de la Primature, le Dr Ariel Henry indifférent face à l’hégémonie imposé par les gangs. Au quotidien, des citoyens se font assassiner, des résidents sont contraints d’abandonner leur quartier, des usagers des axes stratégiques sont rançonnés et enlevés dans l’insensibilité totale du neurochirurgien, déplore-t-il.

Position quasi similaire exprimée par le dirigeant de FRONORHSD, l’activiste Rosemond Jean. Ce dernier lance un ultimatum de 72 heures au ministre de la Santé publique et de la population, le Dr Alex Larsen afin de rendre publique une évaluation du statut sanitaire des membres de la délégation Kényane en visite de prospection en Haïti. Cette position tient compte, dit-il, de la présence de l’épidémie d’Ebola au Kenya et de la nécessité de protéger la population haïtienne.

D’autres participants dont Marcelin Mertyl (Arab la), Réginald Dumé (Challenger populaire), Rebert Noncent (Canapé-Vert réveillé) ont payé de leur présence pour dénoncer le plan scélérat de l’impérialisme visant à anéantir le projet des fondateurs de la Patrie. L’insécurité généralisée imposée par le syndicat des ambassades accréditées en Haïti, le Core Group est la manifestation d’un agenda planifié, dénoncent des manifestants.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

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