Au cabinet d’instruction, Antonio Cheramy s’est expliqué sur l’avertissement lancé à Jovenel Moise

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L’ancien sénateur Antonio Cheramy « Don Kato » nie toute implication dans l’assassinat le 7 juillet 2021 de l’ancien président Jovenel Moise dans sa résidence à Pèlerin 5. Il dénonce une machination orchestrée par ses adversaires politiques visant à ternir son image

Le juge Walter Wesser Voltaire, chargé de conduire l’instruction sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise, multiplie les auditions de personnalités politiques, proches  et opposants à l’ancien chef de l’État. 

Après l’ancien ministre des travaux publics, transports et communication, Joiseus Nader, l’ex sénateur Nenel Cassy, c’est au tour de l’ancien sénateur de l’Ouest Antonio Cheramy de défiler au carré du juge à Frères. Ce lundi, le lead vocal de  Brothers Posse, en a profité pour faire la lumière sur l’une ces déclarations jugées controversée sur la vie de l’ancien locataire du palais national.

L’ancien parlementaire rejette les interprétations selon lesquelles il avait accordé à Jovenel Moise un délai avant de mourir. Déterminé à défendre son honneur, Antonio Cheramy, déclare faire peu de cas des rumeurs l’envoyant sur le banc des accusés à propos du meurtre. Il a clairement clarifié son intervention tout en rappelant être dans l’attente d’un dénouement heureux dans ce procès. Don Kato affirme avoir la conscience tranquille dans ce dossier qui traîne devant la justice.

Sa présence au carré du magistrat instructeur témoigne également de sa volonté de voir aboutir l’enquête, dit-il. Elle se veut également une manifestation tangible contre le « character assassination » opéré sur des réseaux sociaux contre des adversaires politiques de l’ancien chef de l’État.

Hervé Noël 
vevenoel@gmail.com

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