Un conseil présidentiel « ne constitue pas une assemblée », et il n’est pas question d’un « bloc indissoluble » formé par quatre individus non mandatés par le peuple haïtien. Il est essentiel de clarifier cela pour les neuf membres, en mettant en garde contre une alliance entre Lavalas et Montana, l’alliance du secteur privé, et les autres « tèt bese ».
L’ancien sénateur Edgard Leblanc, qui avait, en février 2016 lors des élections de « second degré », misé sur les Tèt kale pour remplacer le « sélectionné » Sweet Micky, par l’OEA en 2011, vient de constituer avec eux un « bloc indissoluble » au sein d’un Conseil présidentiel dont aucun membre n’a été légitimé par le peuple haïtien.
Dans un tweet, le cinéaste haïtien Richard Senecal a dénoncé le comportement de M. Leblanc, laissant entrevoir les ambitions démesurées de Moise Jean-Charles et la vulnérabilité de Claude Joseph (nèg lajan paspò a).
« Yon Konsèy Prezidansyèl PA yon asanble« , a affirmé M. Senecal, soulignant avec précision que « lespri ki te dèyè fòmasyon estrikti a te dabò yon lide konsansis. Se pa janm yon lide divize l’an ti klan. Se konsa yo sakrifye enteren peyi a pou enteren peyi. Listwa ap gen pou jije ! «
Dans cette perspective, Edgard Leblanc, qui voit son heure arriver en tant que président d’une structure exécutive, doit reconsidérer sa position, car en ces temps troublés, le peuple haïtien compte sur des décisions prises par consensus, et non par un groupe d’individus au passé douteux qui ne suscitent pas la confiance.
De nombreux patriotes se demandent déjà ce qu’il en est de l’organisation d’élections « justes, honnêtes et crédibles », sous l’égide d’un petit clan incapable de respecter le calendrier d’invitation de la presse à assister à l’élection du président de la CPT.