Exposés à la maladie de la rage (human rabies), le Brésil via l’Organisation Panaméricaine de la Santé vient en aide aux haïtiens avec quelques 15,000 doses de vaccins. Environ 300 personnels de la santé se chargeront d’administrer les doses aux patients exposés à la maladie
Port-au-Prince, jeudi 29 juin 2011 ((rezonodwes.com)).- Cette maladie le plus souvent attrapée en Haïti, après une morsure d’un chien, et transmise d’individu à individu, sera désormais sous contrôle avec ce don de vaccins reçus contre la rage.
L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a déclaré que les lots de matériels faits en donation en support avec le Centre panaméricain de la fièvre aphteuse (PANAFTOSA), ont été remis par le ministre brésilien de la Santé Ricardo Barros lors d’une visite de celui-ci à Port-au-Prince la semaine dernière.
L’OPS a laissé entendre que la région des Amériques incluant les Caraïbes, n’est pas trop loin de l’élimination complète de la maladie de la rage humaine par les chiens ajoutant qu’ Haïti est l’un des pays prioritaires concernés.
En plus, dans le cadre du processus de ce don et bien avant l’arrivée de cet important stock de vaccins, entre-temps sur le terrain, a annoncé PANAFTOSA, que depuis 2016, environ 283 professionnels haïtiens de la santé répartis dans plus d’une centaine de centres ou dispensaires sanitaires, ont reçu une formation adéquate sur le traitement des patients atteints de la maladie de la rage.
« Ces vaccins testés au labo sont d’une grande assurance et efficacité et préviennent le développement de la rage après s’être exposés aux larves d’un animal enragé, » selon un porte-parole de l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS). Il a suggéré un nettoyage immédiat de la plaie et la vaccination dès que possible après le contact avec un animal prétendument enragé, ce qui empêche le développement de la maladie jusqu’à entraîner la mort.
Enfin l’OPS a déclaré que le nombre de cas de la rage humaine enregistrés en Amérique a considérablement diminué de plus de 95% depuis 1980. Toutefois, certains pays dont le nôtre continuent de répertorier des cas.