Port-au-Prince, lundi 26 juin 2017 ((rezonodwes.com))– Comme ils l`avaient annoncé la semaine dernière, les syndicats ouvriers ont gagné les rues lundi matin pour exprimer leurs revendications par rapport à la dégradation de leurs conditions de vie à un moment où l`inflation grimpe d`une maniéré vertigineuse et le prix de l`essence a été revu à la hausse par l`état haïtien.
Les manifestants réclament toujours la fixation du salaire minimum à 800 gourdes contre les 300 en vigueur actuellement. Ils demandent également des mesures d`accompagnement pour permettre aux ouvriers de la sous traitance de mieux affronter la cherté actuelle de la vie.
Mais du côté de certains dirigeants d`usine, les manifestations et grèves des ouvriers ne respectent pas les procédures du Code du Travail et sont par conséquent, illégales. Elles entraînent en plus des pertes estimées à plusieurs millions de dollars. De plus, ces hommes d`affaires trouvent impossible une augmentation de plus de 200% du salaire minimum.
Dans une lettre adressée au premier ministre Jack Guy Lafontant, plusieurs d`entre eux menacent de fermer leurs portes et de « d’autres arrangements stratégiques et quitter Haïti pour nous installer dans d’autres régions où il existe une réelle volonté des Gouvernements de favoriser les investissements et de défendre les investisseurs, tout en créant et protégeant des emplois décents ».
Ils exigent donc l`intervention de l`exécutif pour mettre fin à la paralysie de leurs activités.


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