Flashback, 13 déc. 2021 | Un mort parmi les protestataires contre la hausse des prix du carburant: Les policiers de l’UDMO pointés du doigt

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Port-au-Prince : Contestation contre l’augmentation des prix de l’essence, au moins un mort.

Augmenter les prix du carburant à la pompe sans revoir le tarif des circuits participe d’un crime, dénoncent des chauffeurs du transport en commun. En signe de protestation à la mesure gouvernementale, des chauffeurs du transport public ont suspendu leurs activités dans plusieurs secteurs de Port-au-Prince.

Lundi 13 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–

Au Carrefour « Marassa », la Police nationale d’Haïti (PNH) a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser, lundi, une foule d’automobilistes qui tentaient de paralyser la circulation pour exiger du gouvernement le retrait de la décision d’augmenter les prix de l’essence.

Des images virales sur des réseaux sociaux révèlent des scènes d’une rare violence. A Tabarre, un citoyen a été abattu par balles et le corps sans vie gisait dans son sang, jusqu’en milieu de journée. Des témoins imputent la responsabilité du meurtre aux agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) qui patrouillaient le secteur.

A Pétion-Ville, le grogne entre passagers et chauffeurs pour l’application des tarifs de transport se poursuit. Des propriétaires ont délibérément choisi d’augmenter les tarifs passant de 25 Gourdes à 50 Gourdes le trajet Port-au-Prince/Pétion-Ville. Au final, aucun véhicule n’a pu quitter les gare-routières en raison de la contestation.

A Delmas, des artères ouvrant sur Musseau et Bourdon ont été fermées au trafic automobile. Des chauffeurs réclament l’ajustement des prix des tarifs et l’élimination de la décision de revoir à la hausse les prix des produits pétroliers.

Des barricades formées de pneus enflammés et de débris métalliques débarrassés de la chaussée par des   éléments du CIMO et de l’UDMO, ont été renouvelés au départ des forces de l’ordre.

Dans un autre registre, l’arrêt de travail entamé par les chauffeurs pour protester contre l’augmentation du carburant a eu incidence sur d’autres sphères d’activités. Des établissements scolaires, des industries, des manufactures ont roulé au ralenti.

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