De même, le directeur de l’Institut de médecine légale du Pérou, Francisco Brizuela, a démenti les versions diffusées par les sympathisants de l’ancien président selon lesquelles les médecins seraient venus « camouflés » pour le surprendre.
Dimanche 11 décembre 2022 ((rezonodwes.com))–Le président péruvien déchu Pedro Castillo a refusé de se soumettre aux examens médicaux requis par le ministère public, alors qu’il est toujours détenu dans une prison de Lima et accusé de rébellion pour avoir ordonné la caducité du Congrès et l’installation d’un gouvernement d’urgence, a rapporté dimanche l’Institut de médecine légale.
Le président de l’organisme mentionné, Francisco Brizuela, a déclaré à RPP Noticias, que Castillo « a refusé de passer l’expertise psychologique et psychiatrique » et a démenti les versions diffusées par les sympathisants de l’ancien président selon lesquelles les médecins sont venus « camouflés » pour le surprendre.
M. Brizuela a expliqué que les médecins qui se sont rendus à la prison de la Direction des opérations spéciales de la police pour examiner M. Castillo et lui soumettre à des tests incluant le dépistage de drogues, ont été parfaitement identifiés et accompagnés par un représentant du ministère public.
Il a ajouté que le premier jour de la détention de Castillo, mercredi dernier, « il a été soumis à un examen physique », et « il a refusé d’être examiné par trois médecins », mais avec la mesure de la pression et d’autres tests « il a été prouvé qu’il était en bonne santé ».
L’officiel a confirmé que Castillo « n’a pas autorisé le prélèvement d’un échantillon de sang et d’urine », qui pourrait être utilisé pour rechercher des substances psychotropes afin d’identifier les différents types de substances qu’il a pu ingérer dans les heures précédant son arrestation.
M. Castillo est maintenu en détention jusqu’à mercredi, tandis que le ministère public a interrogé les membres de son dernier cabinet ministériel, qui ont nié être au courant de la décision de procéder à la fermeture du Congrès et que ceux qui étaient aux côtés de l’ancien président étaient l’ancien Premier ministre Betssy Chávez et son conseiller et prédécesseur, Aníbal Torres, qui a annoncé samedi qu’il entrait dans la clandestinité.
