Des discours qui détonnent aux actions qui étonnent, le monarque Herny Nul semble s’abreuver aux sources des hallucinations
Vendredi 9 décembre 2022 ((rezonodwes.com))– Au Chili, tout récemment des parlementaires ont accepté volontairement de se soumettre à des tests de dépistage de drogue pour prouver à leurs mandants leur état de lucidité dans la prise de décision engageant le devenir de leur nation. Et sans surprise, tous les résultats étaient négatifs, en serait-ce le cas pour le premier ministre de facto d’Haïti, l’un des disciples patentés de Michel Martelly?
Pour l’histoire, le tuteur d’Ariel Henry, Michel Martelly, avait publiquement avoué sa dépendance aux substances hallucinogènes et illicites, allant même jusqu’à commettre des vols répétés pour assurer sa consommation continue de stupéfiants.
Le neurochirurgien Ariel Henry qui s’est créé une solide réputation dans le domaine médical en Haïti, quoiqu’il n’est rapporté sa participation directe dans des travaux de recherches touchant cette discipline, pourtant, n’a créé jusqu’à présent aucun espace laissant sa marque positive dans l’administration publique.
Dr. Henry qui donne l’impression de s’abreuver aux sources d’hallucinations, délivre à l’occasion des discours situant Haïti sur une autre planète, encore plus loin que Mars, à la portée des êtres humains.
Qu’il s’agit de se prononcer sur les dossiers de corruption et ou de changements climatiques pour un pays où l’état en faillite n’est pas à même de faire le ramassage des détritus, Ariel Henry, cynique comme lui seul, transporte ses interlocuteurs dans un monde de rêves.
Serait-ce réellement le médecin qui parle ou le politicien habillé en costume de démagogue, après avoir probablement avalé une pullule d’hallucinations, détonne et déconne ?
Venons-en aux dossiers de corruption. Les faits parlent d’eux-mêmes. Le procès Petro Caribe est incontournable. Aucun tweet, aucun discours des autorités de facto haïtiennes, encore moins Ariel Henry, champion de l’immobilisme, ne pourrait contester le dernier rapport de Transparency International. Haïti est le pays à l’indice de corruption le plus élevé dans la région, écrit le dernier rapport de TI. En Haïti, c’est un secret de polichinelle, le degré de l’état de corruption gangrenant l’administration publique.
Aujourd’hui, le monarque Henry Nul empêtré dans une spirale de mal gouvernance, est prêt à tout faire jusqu’à hypothéquer une nouvelle fois le droit à la libre expression de chaque citoyen haïtien.
Arrivé au pouvoir dans les conditions que l’on sait, Ariel Henry, après l’installation d’un président de facto à la Cour de Cassation et ses multiples promesses mille fois répétées, alors qu’en réalité il ne jouit d’aucune légitimité pour opérer des changements dans l’administration publique, ne serait-il pas juste de lui demander de se soumettre à un test de dépistage de drogues, s’il voudrait toutefois être pris au sérieux. Le verbiage dans les questions sérieuses et vitales de la vie nationale, les citoyens en ont ras le bol.
