Martelly-Lamothe épinglés | Haïti officiellement devenu un état narco-gang : A qui la faute?

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Martelly-Lamothe épinglés| Haïti officiellement devenu un état narco-gang: A qui la faute?

Mercredi 23 novembre 2022 ((rezonodwes.com))— Honte à nous tous, peu importe notre appartenance politique. Les noms d’un ancien président de la République, qu’il soit mal élu ou non, retrouvé sur une liste de trafiquants de drogues et de connivence avec les gangs criminels, ou encore un ex-Premier ministre, constituent une honte nationale.

En principe, il ne devrait plus être permis à Michel Martelly et Laurent Lamothe de continuer de polluer l’atmosphère politique haïtienne tant que la paire indexée dans la dilapidation des fonds de Petro Caribe, n’arrivent à prouver leur innocence auprès des tribunaux compétents.

Mais de grâce, épargnons à la Nation les recommandations des vendus de la justice haïtienne n’existant que de nom.

Arrivé en 5e position dans le classement de la présidentielle de 2010, selon les confidences de Pierre Louis Opont et plus tard de Joseph Lambert, le musicien aux refrains grivois, Michel Martelly, par accident de l’histoire, est devenu président pour le plus grand malheur du pays.

Secondé par l’entrepreneur Laurent Lamothe, de réputation douteuse en Afrique, avec ses 38 ans accomplis comme seule éligibilité au poste de Premier ministre, le chef des Tet Kale et bandits légaux a permis à Haïti d’accélérer d’une façon vertigineuse sa descente aux enfers.   

Comme un glouton avec l’appétit inassouvi, Martelly, considéré comme un danger social bien avant son accession à la présidence d‘Haïti, selon un rapport de la Cour des Comptes, a réussi à se faire une santé économique phénoménale tout en incluant son entourage immédiat.

La gangue n’a pas hésité à utiliser les fonds publics dans des projets non soutenables pour faire sortir du néant leur ceinture dorée.  

“Ti manman Cheri, Ti papa Doudou, lampadaires, terrains de sport”, sont autant de projets “inutiles” ayant facilité la fuite des capitaux vers des comptes particuliers à l’étranger.

Haïti, le seul pays de la région à l’indice de corruption le plus élevé, et ceci ne date pas d‘hier, est dirigé à cœur joie par une équipe de “narco-supporteurs de gangs criminels” à en croire une résolution du gouvernement du Canada. Mais comment en est-on arrivé là? A qui la faute?

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