Le SYNAPOHA exige la publication du rapport ayant innocenté Carl Henry Boucher dans la débâcle de la PNH à Village de Dieu

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Opération policière tenue en échec à village de dieu le 12 mars : le SYNAPOHA exige la publication du rapport qui a innocenté l’inspecteur général Carl Henry Boucher

par Odneson Midy

Le syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA), dans une note de presse datée du 28 octobre, exige la publication du rapport qui a innocenté l’inspecteur général Carl Henry Boucher, suite à l’échec de l’opération policière à Village de Dieu le 12 mars 2021, où cinq policiers ont été exécutés puis humiliés par les hommes armés du groupe « 5 second ».

Lundi 7 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–

Le SYNAPOHA réagit suite à un son de cloche, un an et quelques mois après qu’une rafle policière contre le caïd « Izo » ainsi connu de la base « 5 segond » et sa troupe, a tourné au vinaigre à Village de Dieu. Quelques mois après, l’ancien directeur général a.i de la PNH, Léon Charles, a été promu chef de mission à l’Organisation des États Américains (OEA).

«Le bureau de communication du Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA ) apprend avec étonnement dans un tweet de la Radio Télé Métronome la sortie d’un rapport de l’IGPNH sur les événements du 12 mars 2021 à Village de Dieu où cinq policiers ont été tués puis humiliés dans lequel l’Inspecteur Général Carl Henry Boucher a été innocenté», peut on lire dans cette note.

Par ailleurs, le bureau dit espérer que ce rapport qui a été produit en juin 2022 soit rendu public afin que la population en général et les policiers en particulier puissent savoir ceux qui ont fait foirer l’opération. «S’il n’est pas rendu public, on saura que c’est un rapport qui a été fait sur mesure». soutient le SYNAPOHA.

«Cependant, le bureau veut que les responsabilités soient fixées dans cette opération qui a coûté la vie à cinq vaillants policiers», sollicite le SYNAPOHA, qui toutefois, souhaite que, les sanctions doivent être les mêmes pour tous les policiers. Pas de  »deux poids deux mesures ».

Le SYNAPOHA dit réitérer sa volonté à combattre ce genre de pratique au sein de l’institution tout en respectant l’ordre hiérarchique établi.

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