La présence du Dr. Ariel Henry, encore aux « commandes », est le plus grand malheur qui puisse actuellement arriver à Haiti en ce moment. Des élections avec cette équipe de corrompus, les pires de toute l’histoire du pays depuis 1990.
Quelle est donc l’utilité d’Ariel Henry à la Primature quand les dés sont déjà jetés?
Lundi 7 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–
Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a appelé la communauté internationale à agir au plus vite pour résoudre la crise actuelle en Haïti, un pays qui « est au bord du gouffre » en raison d’une succession d’urgences allant du politique à l’humanitaire, en passant par l’insécurité croissante.
« Les gens sont abattus par des armes à feu, ils sont privés d’accès à l’eau potable, à la nourriture, aux soins de santé, les femmes sont victimes de viols collectifs en toute impunité », a prévenu M. Turk, en faisant le point sur la situation dans un pays où la situation n’a pas encore touché le fond mais frôlant l’inacceptable.
« Nous ne pouvons pas répéter les erreurs du passé« , a-t-il déclaré dans un communiqué. Toutefois, en dépit de l’incapacité du Dr. Ariel Henry, chef de la coalition PHTK-SDP-Fusion à diriger le pays, et malgré son nom cité dans le dossier d’assassinat de Jovenel Moise, l’ONU (Binuh) tend à l’imposer à la tête d’un état failli où la Constitution est mise en veilleuse par les acteurs de l’international.
L’apparition d’une épidémie de choléra – plus de 2 600 cas ont déjà été signalés – et la recrudescence de la violence, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, ne sont que deux des derniers fronts contre lesquels le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental doit désormais lutter. En une seule semaine d’octobre, plus de 70 personnes ont été tuées par des bandes armées.
L’activité « programmée » de ces gangs criminels armés a également entraîné des blocages de carburant et d’aide humanitaire à un moment où 4,7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, sont confrontées à de graves niveaux d’insécurité alimentaire. L’ONU a détecté pour la première fois des niveaux extrêmes de malnutrition en Haïti, comparables à la famine.
Selon M. Turk, il est également « absolument nécessaire de s’attaquer aux causes sous-jacentes de l’inégalité et de la violence, notamment la corruption systématique et l’impunité généralisée qui entravent le développement du pays depuis des décennies« .
Ariel Henry conspué par des milliers de manifestants
La spirale de la crise a également alimenté le mécontentement social, avec des manifestations mettant en évidence les troubles liés à la hausse des prix et à l’insécurité. Au moins 54 personnes ont été tuées au cours de ces manifestations, la plupart victimes d’un usage disproportionné de la force par la police, selon l’ONU.
M. Turk a rappelé que les forces de sécurité « doivent respecter les principes de précaution, de nécessité et de proportionnalité » dans toutes leurs actions et, dans le même temps, il a demandé que des « enquêtes rapides, approfondies et efficaces » soient menées afin que ceux qui ont pu commettre des abus soient tenus responsables.
Les Nations Unies considèrent que les « violations systématiques des droits » en Haïti ne permettent pas actuellement un retour « sûr, digne et durable » des milliers d’Haïtiens qui ont quitté le pays, c’est pourquoi Turk a demandé aux gouvernements de la région de garantir la protection de ces migrants, « indépendamment des raisons » de leur fuite.
