9 février 2025
Double nationalité et légitimité : la barque du Conseil de Transition de Moise Jean-Charles commence à tanguer
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Double nationalité et légitimité : la barque du Conseil de Transition de Moise Jean-Charles commence à tanguer

Moïse Jean-Charles, qui a accusé Martelly d’être américain et a ainsi commencé à bâtir sa popularité sur son  »nationalisme », a-t-il choisi une canadienne pour diriger le pays ?

Lundi 24 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Le leader indétrônable des Pitit Dessalines a présenté sa propre alternative à la mauvaise gouvernance de l’équipe Ariel Henry qu’il a supportée. Mais la légitimité et le sérieux de cette proposition semblent avoir depuis quelques heures pris un sacré coup.

Candidat malheureux et prochain candidat à la présidence, Jean-Charles Moïse, a choisi en solo neuf personnalités pour composer un Conseil de la Transition dont la principale mission serait d’organiser des élections, dans l’espace d’un an ou avant le 7 février 2024.

Celui qui s’est présenté comme le plus farouche opposant aux Tet Kale a propulsé à la tête de ce conseil, l’ex proche de Jovenel Moïse, Dr Eugénia Romain, qui a participé aux États Généraux Sectoriels (mort-nés) de la Nation du président contesté par la population puis assassiné par un rassemblement de personnalités de différentes nationalités.

L’ancien sénateur de Inité-Lespwa (de René Préval) semble avoir complètement effacé de sa mémoire qu’il avait bâti sa popularité sur un prétendu passeport américain du président Michel Joseph »Sweet Micky » Martelly en choisissant comme présidente du Comité de la Transition, une éventuelle détentrice d’un passeport canadien.

Madame Romain en effet, docteur en métaphysique, universitaire et auteure de »La politique est-elle une jungle », a été candidate (conservatrice) au poste de député dans son pays d’accueil, le Canada. Un privilège réservé aux personnes détenant la nationalité du pays de l’érable.

Il faut noter que la carrière politique de la brillante port-de-paisienne a été plombée par une histoire de fraude à l’aide sociale. Mais l’infirmière praticienne a rejeté d’un revers de main ces accusations, affirmant que ce serait l’œuvre de son ex-mari. En témoigne son ouvrage :  »Une femme trahie se dévoile ».

Entre-temps, certaines personnalités se trouvant sur la liste déplorent l’utilisation de leur nom et affirment n’avoir pas donné d’autorisation à l’ex Maire de Milot.

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