Ethiopie – « Ingérence inacceptable »: Les partis politiques appellent l’ONU et l’UE à corriger leur position sur les sanctions contre Addis-Abeba

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En Haiti, pour le professeur Rosny Desroche, Edmonde Supplice Beauzile, André Michel, Laurent Lamothe…et une petite quantité d’autres « esclaves à talent« , une ingérence de l’ONU, du Core Group, de Caricom et de Binuh dans les affaires internes haïtiennes est plus que souhaitable, surtout que tout finira par tourner en leur faveur pou yo kontinye fè gagòt ak lajan leta et que personne ne vienne remettre en question la dilapidation des fonds de Petro Caribe.

Vendredi 21 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Le Conseil conjoint des partis politiques éthiopiens a exhorté les pays de l’ONU et l’Union européenne à corriger leur position sur les sanctions contre Addis-Abeba et à soutenir le peuple éthiopien sur le chemin de la paix.

« La position des puissances étrangères, en particulier les Nations unies et l’Union européenne, visant à imposer des sanctions à l’Éthiopie porte préjudice aux citoyens innocents du pays et il est inacceptable de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays souverain« , ont-ils déclaré dans une déclaration commune relayée par l’agence de presse ENA.

Ils ont appelé « fermement » les pays occidentaux à « jouer leur rôle pour apporter la paix et la stabilité à l’Éthiopie en fournissant une logistique et un soutien professionnel adéquat au processus sans violer la souveraineté du pays« .

Le gouvernement éthiopien a accepté une invitation de l’Union africaine à tenir des pourparlers de paix le 24 octobre. Le ministre des affaires étrangères Demeke Mekonnen a assuré que le pays « est prêt » à ce que ces négociations se déroulent en Afrique du Sud.

Avant la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Éthiopie qui devait avoir lieu vendredi, le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a expliqué sur son profil Twitter officiel qu’il soutient la déclaration du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

M. Borrell faisait référence aux déclarations de M. Guterres dans lesquelles il a prévenu que la situation dans le pays « devient incontrôlable » après que le gouvernement du pays africain a anticipé de nouvelles attaques pour reprendre le contrôle des aéroports de la région du Tigré, dans le nord.

Pour M. Guterres, « il n’y a pas de solution militaire » à un conflit dans ce pays où « les civils paient un prix horrible », les zones résidentielles étant, dans de nombreux cas, la cible de ces attaques incessantes.

De son côté, le gouvernement éthiopien a mis en doute les déclarations de M. Guterres. Ainsi, le représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’ONU, Taye Atske Selassie, a expliqué sur son profil Twitter officiel que cette position de la part du secrétaire général était « injustifiée« .

En marge de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a également tenu une session au cours de laquelle le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé sa « grave préoccupation » face à l’intensification des combats dans le nord du pays.

La police de la capitale Addis Abeba a annoncé que les routes et autoroutes seront fermées le samedi 22 octobre en raison d’une manifestation prévue contre la position de la communauté internationale et des puissances occidentales.

Le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il préparait une nouvelle offensive pour reprendre le contrôle des aéroports et d’autres installations fédérales dans la région du Tigré, dans une apparente escalade du conflit dont Addis-Abeba rend responsable le Front populaire de libération du Tigré (TPLF).

Les tirs croisés constants ont réduit à néant les perspectives d’un cessez-le-feu et de négociations de paix. Le gouvernement central a accusé le TPLF de violer à trois reprises les accords signés pour tenter d’apaiser les tensions, la dernière fois en août de cette année.

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