La deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, La tension a régné en maitre ce lundi 17 octobre dans plusieurs villes du pays, suite à une répression policière pour disperser les manifestation anti-Ariel Henry, tenues à l’occasion des 216 ans de commémoration de l’assassinat du père fondateur de la patrie, Jean Jacques Dessalines. Plusieurs personnes en sont sorties blessées et des agressions verbales sur des travailleurs de presse sont à déplorer du coté de la police.
Lundi 17 octobre 2022 ((rezonodwes.com))– En marge de la commémoration des 216 ans de l’assassinat de l’empereur Jean Jacques Dessalines, une pléiade de manifestations ont été organisées pour réclamer le départ d’Ariel Henry du pouvoir, le retrait de la mesure d’ajustement des prix du carburant et de la demande d’intervention militaire étrangère en Haïti.
Ces mouvements de protestation ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre dans diverses villes comme Les Cayes, le Cap-Haïtien et Port-au-Prince.
Outre des bonbonnes de gaz lacrymogènes, les policiers ont effectué des tirs à balles réelles afin de disperser les foules.
Au Cap-Haïtien, deuxième ville du pays, plusieurs blessés ont été recensés. Certains ont été transportés d’urgence à l’Hôpital.
Selon les témoignages recueillis, cette violence policière est l’œuvre des agents de la Brigade de Lutte Contre le Traffic des Stupéfiants (BLTS) et ceux de l’Unité Départementale du Maintien d’Ordre (UDMO).
Ces policiers se sont également montrés agressifs envers des journalistes qui assuraient la couverture des événements.
La ville des Cayes a eu aussi son lot de blessés lorsque des policiers ont tenté d’empêcher le rassemblement des protestataires qui veulent en finir avec le régime Tet Kale III du Dr Ariel Henry.
A Tabarre, dans les parages de l’ambassade américaine, les manifestants ont subi le même sort. Le chef des Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse, qui avait lancé l’appel à manifester, a été lui aussi affecté suite à l’inhalation des lacrymos.
Odneson Midy
