« Dans le but de coopérer » pour trouver des solutions à la crise actuelle en Haïti, la vice-présidente Francia Márquez Mina a rencontré mardi l’ambassadeur de facto d’Haïti en Colombie, Jean Mary Exil.
Mardi 27 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–La vice-présidente Francia Márquez a exprimé l’intérêt du gouvernement de la Colombie, à travailler main dans la main avec Haïti pour trouver des solutions communes à la situation sociale et politique délicate à laquelle ce pays est confronté.
Au cours de la réunion, a rapporté El Tiempo, « d’éventuelles stratégies de travail communes ont été discutées. Et ce principalement dans les domaines de la sécurité et de l’éducation, au bénéfice de la nation haïtienne, en consolidant la coopération bilatérale ».
Márquez a également déclaré : « Nous reconnaissons la dette historique que non seulement la Colombie, mais aussi l’Amérique latine, ont avec Haïti, donc notre engagement est la coopération mutuelle entre deux peuples qui ont besoin d’aller de l’avant et pour cela il est important de renforcer les relations diplomatiques« .
Sur la question de l’éducation, Márquez a indiqué que : « Depuis le Service national d’apprentissage (SENA), nous chercherons des moyens de contribuer à l’éducation ethnique, technologique et professionnelle du peuple haïtien, et nous voulons également résoudre la question du groupe d’étudiants haïtiens dont les visas ont été suspendus. Nous voulons qu’ils puissent terminer leurs études boursières qu’ils ont obtenues dans les universités de notre pays et qu’ils puissent retourner dans leur pays pour contribuer à l’amélioration, au bien-être du peuple haïtien. »
Pour sa part, l’ambassadeur de fait, Jean Mary Exil a déclaré : « Personne en Colombie ne peut nier que l’éducation est un atout et l’une des priorités. Nous voulons que ces modèles soient étendus à Haïti ; nous voulons compter sur ce transfert de connaissances, ainsi que sur le soutien qui peut être apporté par les organisations multilatérales pour la question de la sécurité, qui est fondamentale pour que nous puissions organiser le pays ».
Par ailleurs, El Tiempo n’a toutefois pas relaté si le dossier des mercenaires colombiens emprisonnés à Port-au-Prince, pour leur présumée participation à l’assassinat de Jovenel Moise, a été abordé entre les deux dignitaires. Cette rencontre est venue moins d’une semaine après « le pardon » du président Petro au peuple haïtien pour l’implication de ses compatriotes dans l’assassinat crapuleux de l’ancien président Jovenel Moise.
Enfin, la vice-président a réitéré l’importance de maintenir un dialogue permanent avec Haïti dans le but de trouver des solutions à ces problèmes afin d’avancer vers le bien-être du peuple haïtien.