« Lanmo San Jou », chef du gang  »400 mawozo » revendique l’exécution de l’inspecteur Réginald Laleau

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Dans des extraits de vidéos tournant en boucle sur les réseaux sociaux, le chef de gang des « 400 Mawozo » autrefois « Lanmou San Jou »,  affirme être l’auteur de l’exécution de l’inspecteur de police Réginald Laleau à l’intérieur de l’église Assemblée de Dieu à Meyer ce dimanche 24 juillet 2022. 

Lundi 25 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–

Avec l’arrivée du PHTK 3, formé par le gouvernement de facto, ayant à sa tête, Ariel Henry et sa coalition PHTK-SDP-FUSION, la barbarie atteint son paroxysme. L’ancienne opposition n’a pipé mot sur les carnages, tueries, homicides, viols et kidnappings collectifs, plongeant le pays dans l’abîme le plus profond.

Dans des capsules vidéo, le puissant chef de gang « Lanmò San Jou », chef de bande du groupe armé « 400 Mawozo », opérant à Croix-des-bouquets, ironise le gouvernement, et humilie la Police Nationale d’Haïti, après l’exécution sommaire de l’inspecteur de police Réginald Laleau, à l’intérieur de l’église Assemblée de Dieu se trouvant à Meyer, commune de la Croix-des-bouquets.

Les extraits de vidéos contenant le barbarisme de ce dernier sur le corps sans vie de l’ex l’inspecteur de police Réginald Laleau, suscite l’émoi chez certains observateurs avisés. 

Selon « Lanmò San Jou », Réginald Laleau, issue de la 14 ème promotion de la PNH, était affecté au backup « men lap fè San », de la Croix-des-bouquets et aurait tué une personne âgée de la commune. Le caïd soutient qu’il est en train de se venger des agents de la PNH, qui selon lui ont tué plusieurs innocents de la commune.

« Lanmò San Jou » a exposé le cadavre du policier, amputé de ses deux mains. Après avoir déposé les mains sur le corps sans vie, le bandit, avec un fusil d’assaut a criblé de balles le cadavre, pour humilier la PNH.

Le caïd promet de se venger de ces policiers du backup « men lap fe san », en les attrapant l’un après l’autre.

Sous le regard impuissant des forces de l’ordre la barbarie connaît un niveau excessif ciblant les policiers après celui qu’a connu la PNH le 12 mars dernier à Village de Dieu.

Jusqu’à date, l’ancienne opposition formant la coalition PHTK-SDP-FUSION et Ariel Henry chef du gouvernement de facto n’ont pipé mot vis-à-vis de la terreur des groupes armés terrorisant la population dans tout son fonctionnement.

Jusqu’à cette heure, aucune note, ni tweet, ni mesure émanant des autorités n’ont encore été divulgués, soit pour freiner l’insécurité, soit pour des sympathies aux proches du policier.

Odneson Midy

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