Le porte-parole du Collectif des anciens députés et alliés (CADOA), Abel Descollines, dit déceler une volonté manifeste exprimée par le premier ministre de facto Ariel Henry de passer en dérision des sujets d’intérêt national.
Samedi 23 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–
Un an après avoir pris les commandes de la Primature, le 20 juillet 2021, l’heure est au bilan pour le Chef du gouvernement de facto, le docteur Ariel Henry.
Pour le CADOA, aucune réalisation n’est à mettre à l’actif du neurochirugien.
De l’avis du porte-parole du CADOA, l’ancien député de Mirebalais, Abel Descollines, les promesses de rétablir la sécurité, d’engager le dialogue, d’organiser les élections restent sans effet.
En réaction à l’adresse à la nation du 20 juillet du chef de la Primature, l’ancien parlementaire, sans détour, a qualifié de négatif le bilan de la gouvernance politique d’Ariel Henry.
«La seule nouveauté dans le discours du docteur Henry réside dans le fait qu’il a eu le courage de saluer l’incompétence de son équipe gouvernementale. Le PM a remercié ses ministres pour avoir œuvré dans le vide, dans la nullité absolue», a tempêté Abel Descollines.
À l’aune de ses engagements, un an après avoir pris les rênes du pouvoir, le pays se voit enfoncé dans la crise. Les indicateurs socioéconomiques sont au rouge, le désespoir a pris le pas, l’insécurité s’est aggravée, l’inflation est galopante. L’homme choisi par le Président assassiné Jovenel Moise, semble avoir perdu la nation du temps en galvaudant l’expression de «meilleurs délais» formulée abusivement dans ses interventions.
«Dans ses rencontres avec la presse, la communauté internationale, les institutions internationales Ariel Henry a souvent réitéré ses engagements de réaliser des élections dans les meilleurs délais. Cette notion de «meilleurs délais» est semble-t-il évaluée à une période de cinq ans ou dix ans», dénonce-t-il.
Au regard de ces considérations, Abel Descollines appelle le chef de l’équipe de facto à tirer les conclusions de sa politique catastrophique et à prendre conscience de son échec.
Il invite Ariel Henry et ses alliés, à défaut de trouver un consensus politique, à libérer le pays.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com
