Le chef de l’ONU, dans son message à l’occasion de la Journée internationale en l’honneur de Nelson Mandela, a salué le premier Président noir de l’Afrique du Sud post-apartheid et icône de la justice raciale, le qualifiant de « géant de notre époque », qui reste un « repère moral » pour nous tous.
Le Secrétaire général António Guterres a décrit le champion d’une Afrique du Sud libre et démocratique qui a passé près de trois décennies en prison à résister au régime raciste de l’apartheid, comme « un homme d’un courage inégalé et un leader ayant accompli une oeuvre prodigieuse ; et un homme d’une dignité sereine et d’une profonde humanité ».
Nelson Mandela – ou Madiba, le nom du clan sous lequel il est affectueusement connu chez lui – était un « guérisseur des communautés et un mentor pour des générations », a déclaré M. Guterres. « Il a parcouru le chemin de la liberté et de la dignité avec une détermination inébranlable – et avec compassion et l’amour ».
L’ancien Président sud-africain a démontré tout au long de sa vie que chacun a la capacité – et la responsabilité – de construire un avenir meilleur, a ajouté le chef de l’ONU.
« Notre monde aujourd’hui est marqué par la guerre ; submergé par les urgences ; miné par le racisme, la discrimination, la pauvreté et les inégalités ; et menacé par la catastrophe climatique. Trouvons de l’espoir dans l’exemple de Nelson Mandela et de l’inspiration dans sa vision ».
La meilleure façon d’honorer son héritage est d’agir, a déclaré M. Guterres. Au milieu d’une montée des discours de haine dans le monde, chacun a le devoir de s’exprimer et de défendre les droits de l’homme, « en embrassant notre humanité commune – riche en diversité, égale en dignité, unie dans la solidarité ».
Ensemble et en suivant l’exemple de Madiba, nous pouvons rendre notre monde « plus juste, compatissant, prospère et durable pour tous », a conclu le Secrétaire général.
Sous le thème d’agir et d’inspirer le changement, la Journée internationale est célébrée lundi lors d’un événement spécial au siège des Nations Unies à New York, où le prince Harry, duc de Sussex, doit prononcer le discours d’ouverture.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, et le Président de l’Assemblée générale, Abdulla Shahid, doivent également prononcer une allocution.
