L’ex-président Martelly veut célébrer l’indépendance des États-Unis après avoir boycotté les festivités du 1er janvier 2004 en Haïti

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L’ex-président Martelly veut célébrer l’indépendance des États-Unis après avoir boycotté les 200 ans de la création de la 1ère république nègre indépendante

Dimanche 19 juin 2022 ((rezonodwes.com))– En GNBiste confirmé et consommé, le chanteur Sweet Micky avait déambulé dans les rues de Port-au-Prince, avec des manifestants qui scandaient des propos injurieux à l’endroit de la première dame de l’époque et exigeaient l’annulation des festivités entourant les 200 ans de la création de la première république nègre qui s’est affranchie du joug de l’esclavage.

Actuellement, le chanteur, de son vrai nom Michel Joseph Martelly, a eu le temps d’occuper les plus hautes fonctions en Haïti et continue de régner sur le pays en tant que faiseur de roi. Dr. Ariel Henry en est son produit, selon le New York Times.

Celui que l’ambassaeur américain Kenneth Merten avait imposé lors des élections de 2010-2011 et avait solennelement déclaré  »haïtien » ne jure plus que par la célébration de l’indépendance des États-Unis d’Amérique.

Plus trumpiste que Donald et plus Robinette que Biden, l’ancien président haïtien a voulu coute que coute célébrer cette année l’indépendance américaine avec un super bal à Brockton, Massachusetts, fixé pour le 2 juillet prochain.

Malheureusement, le  »bandi legal » a subi un nouveau revers avec l’annulation de cette prestation par le maître des lieux, Fred Fontaine, qui ne veut pas risquer de se mettre à dos toute une population alors qu’il se présente aux élections pour un siège de représentant.

Gageons que Sweet Micky ne lâchera pas l’affaire. Ti landing comme lui seul, inanimé du sens de la honte, il a contourné en mai dernier l’interdiction de la mairie de North Miami en laissant le Little Haiti Cultural Center pour présenter à la sauvette un spectacle  »live » dans un espace à Hollywood Drive, Fl.

Une façon de dire  »Yo pa ka bare m! ».

Vendredi dernier, son régime connu pour des stratagèmes, il a répété l’astuce après l’interdiction de la mairie de Sarcelles à Paris. Martelly a dû jouer à cache-cache avec les Haïtiens de Paris. Il n’a laissé filtrer l’information que le jour même, en faisant circuler une affiche annonçant un spectacle de ses fils  »Yani et Dro », sans indiquer le lieu réel du rendez-vous.

‘L’adresse publiée correspondait en fait à un parking où un autobus charter (navette) se chargeait de conduire les fans à un local secret, a révélé sur internet un haïtien vivant dans la capitale française.

Rien ne pourra empêcher Martelly de fêter son drapeau américain. On le verra bien dans quelques jours! Martelly tient-il à faire la fête le 2 juillet pour célébrer également le premier anniversaire de l’assasinat de son filleul Jovenel Moise ou va-t-il profiter pour observer une semaine de deuil pour méditer sur ce crime horrible, encore dans l’impasse judiciaire?

Le baril sent toujours le hareng!

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