Samedi 11 juin 2022 ((rezonodwes.com))– Le président dominicain, Luis Abinader, dans une note, a démenti les affirmations du premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, selon lesquelles il aurait accepté de régulariser la situation des immigrants haïtiens en République Dominicaine et accueilli favorablement la nouvelle de la candidature de Guillaume Duperval au poste de directrice de l’OPS/OMS.
La réponse de Luis Abinader s’est fait cinglante et a montré le peu de respect accordé à l’actuel dirigeant, Ariel Henry, installé à la tête du pays par les ambassadeurs étrangers du Core Group.
»Le gouvernement dominicain précise que lors de la conversation bilatérale qui s’est tenue le 9 juin 2022, dans le cadre du Sommet des Amériques, entre le président de la République dominicaine, Luis Abinader, et le premier ministre d’Haïti, Ariel Henry, il n’y a eu aucun engagement à régulariser la situation des immigrants et des travailleurs haïtiens dans le pays ou à soutenir la candidature de l’ancienne ministre haïtienne de la santé publique, Florence Duperval, au poste de directeur général de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) », a déclaré la présidence dominicaine.
Plus loin, le président dominicain a indiqué qu’il ne pouvait pas définir de soutien à Florence Duperval étant donné que le gouvernement du Panama a également une candidature pour le même poste et est un allié de la République Dominicaine.
C’est comme une double gifle assénée avec une force herculéenne.
On se demande, après cet épisode honteux, comment l’homme fort d’Haïti pourrait encore prétendre diriger, même nominalement, un peuple descendant des fiers héros de la geste de 1804.
Ariel Henry, d’ailleurs, au Sommet des Amériques, a publiquement présenté un constat d’échec et fait un aveu d’impuissance suite à ses onze mois passés au timon des affaires.
Devant tous les chefs d’État présents et le monde entier, le neuro-chirurgien avait avoué que la situation n’a cessé d’empirer et qu’il n’a pu rien faire pour sauver la barque du pays, qui est en tain de prendre de l’eau de toutes parts.
En s’accrochant au pouvoir et en refusant de passer le maillet aux forces vives de la nation, Ariel Henry démontre que sa véritable mission est de tenir le peuple en respect grâce à la terreur des gangs afin de laisser sombrer le pays, comme un ennemi qu’on tue à petit feu.