Gran mounn lontan ta di « wap eseye pase pou pi bon alòs ke se menm kabrit Tomazo a menm plim menm plimaj » e ke ni Claude Joseph, ni Ariel Henry ki nan menm lekòl rèstavèk la, pa gen pyès pwojè pou Ayiti.
Vendredi Saint, 15 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Un prêtre de l’église catholique dominicaine, au jour de la vénération de la crucifixion du Christ, a sévèrement critiqué ce Vendredi Saint les services publics de son pays, qui, selon le prédicateur, font perdre du temps aux citoyens qui se présentent aux bureaux de l’État pour faire une quelconque transaction. Et que dire d’Haïti, pays où la circulation des véhicules en toute quiétude d’esprit, est fermée à la circulation au niveau de Martissant, pour ce « Samdi Dlo beni« . Ce ne sont pas les attaques de Claude Joseph contre le roi de l’immobilisme, Ariel Henry, qui feront croire que tout allait si bien sous son administration.
Dr. Claude Joseph, qui s’est révélé être, un beau matin de novembre 2021, un nationaliste converti et convaincu, ne rate plus jamais l’occasion d’acculer au pied du mur son successeur, alors que l’un et l’autre accusés d’être au service du même maître, au vu et au su de tous, ne travaillent pas et n’ont jamais travaillé à l’avancement de la résolution des grands maux du pays.
M. Joseph, quelques heures après avoir fait main basse sur le contrôle des finances du pays, après l’assassinat brutal de Jovenel Moise, qui s’était empressé de rassurer ses tuteurs en promettant la tenue rapide d’un referendum-bidon suivi d’un scrutin truqué, tout en s’assurant de l’occupation du territoire national, a porté plainte pour Ariel Henry.
« Je viens une nouvelle fois attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait que, en s’obstinant à maintenir son support au @DrArielHenry, elle risque de se rendre complice de l’imminente catastrophe qui arrive« , a-t-il tweeté Jeudi Saint, alors que les deux avaient pris place autour de la même table pour redéfinir la cartographie du pays resté sans Chef d’Etat, conformément aux lois établies.
Comment serait aujourd’hui le paysage politique du pays si Hélène La Lime de Binuh ne s’était-elle pas retrouvée dans l’embarras du choix ? Ariel Henry ou Claude Joseph, lequel des deux est apte à concrétiser le projet de remplacer la Constitution libérale de 1987, quitte à violer impunément les lois de la République et faire sauter le verrou du blocage du referendum-bidon? Dr. Claude Joseph allait-il réussir à rallier dans le camp Tèt Kale-PHTK l’ex-militant radical Me. André Michel?
Si Claude Joseph, lui-même, avait une mission que la force des choses avait interdit d’application, à ses yeux, Ariel Henry divague, lap fè dilatwa. « Le PM Ariel Henry dirige un gouvernement sans mission et souhaite rester au pouvoir le plus longtemps que possible« , a-t-il insinué tout en cherchant à entrer dans les bonnes graces de la population dont une bonne partie est contrainte de laisser la zone de Martissant, depuis l’évoque de l’administration Jovenel/Claude Joseph.
Pour crucifier Ariel Henry et en tant qu’un bon disciple de Juda Iscariot, et « nèg kont nèg« , le nationaliste Claude Joseph a rapporté à ses tuteurs de l’international que le neurochirurgien « se confond avec la transition » et que « le spectre d’une émeute de la fin » se pointe à l’horizon.
Pourtant, il faut noter que l’actuel gouvernement de facto, au nom de la continuité du pouvoir PHTK, et la permanence de l’institutionnalisation de la corruption, n’a pas jugé bon de révéler les multiples scandales de détournements de fonds de passeport dans les ambassades et consulats haïtiens, notamment à Washington, à New York, à Miami, à Santiago du Chili, sous l’administration de Claude Joseph.
Ayant posé récemment des actes antinationalistes jusqu’à réclamer l’occupation du pays par des forces étrangères, alors qu’il existe un point commun entre les deux zélés serviteurs au service du même maître, ainsi penser sortir des sentiers battus et détournés, n’assure ni à l’un ni à l’autre, face à la témérité du peuple haïtien, de prendre le chemin de la concrétisation du chaos total.
