Après plusieurs jours de recherche, le corps sans vie du séminariste Jean Chenet Josué a été découvert, mercredi 23 mars, à « Mafwala », localité de Fonds-Verrettes. Une nouvelle qui a secoué la communauté catholique compte tenue du mystère entourant ce décès.
Jeudi 24 mars 2022 ((rezonodwes.com))–
Porté disparu depuis le vendredi 18 mars, le corps du séminariste Jean-Chenet Josué a été retrouvé inerte, mercredi 23 mars, à Mafwala, localité de Fonds-Verrettes. Selon la version d’un proche de l’aspirant prêtre, les circonstances de ce décès demeurent inconnues.
Selon Gilbert Cicéron, sans l’aval et sans informer ses supérieurs du centre de formation de Lilavois, le séminariste a pris la direction de Fonds-Verrettes. Son premier contact a été avec le curé de la paroisse Sainte-Croix de Fonds-Verrettes, le père Lubermane Morné, pour des échanges pendant plusieurs minutes.
Dans les heures qui ont suivi son déplacement de la paroisse Sainte-Croix, Jean-Chenet Josué envisageait de regagner le domicile familial pour passer la nuit. À la résidence familiale, il n’a pas pu accéder à la maison, faute de clés. L’habitation vidée de ses occupants, ce qui l’a contraint, selon Gilbert Cicéron, à passer par la fenêtre, afin de s’abriter pour la nuit.
Samedi 19 mars, dès l’aube, Jean-Chenet Josué a abandonné la maison pour ne jamais y revenir. Préoccupés par son absence prolongée, les proches du religieux ont entamé des recherches afin de le retracer.
Du dimanche 20 au mardi 22 mars, les recherches se sont révélées vaines. À « Mafwala », mercredi, le corps sans vie de Jean-Chenet Josué, méconnaissable et défiguré, a été retrouvé dans un ravin, rapporte Gilbert Cicéron.
La famille de la victime, suivant les éléments préliminaires collectés, a conclu à la thèse d’un citoyen torturé. Par contre, Gilbert Cicéron souligne qu’aucune trace de blessures ou de sévices corporels n’a été décelée sur le cadavre.
Né le 8 décembre 1992 à Fonds-Verrettes, Jean-Chenet Josué, est enseignant et théologien catholique. Issu d’une famille modeste, il s’apprêtait à boucler sa formation au Séminaire de Lilavois pour être ordonné prêtre.
Cette nouvelle est vécue comme un choc dans l’Archidiocèse de Port-au-Prince.
Hervé Noel