Président Gabriel Boric : »J‘ai trouvé inacceptable que la cérémonie soit retardée parce que le roi d’Espagne était en retard, mais bon, ces choses-là arrivent. Il faut respecter, bien sûr, les protocoles établis« .
Mardi 15 mars 2022 ((rezonodwes.com))–« J’ai rencontré le roi Philippe d’Espagne et j’ai évoqué avec lui des sujets touchants divers domaines, notamment l’insécurité en Haiti« , a raconté dimanche, le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, dans un point de presse improvisé à l’aéroport.
Pourtant, ce roi placé sur un piédestal par un renommé neurochirurgien voulant prouver la raison d’être de ses randonnées au Chili et de ses folles dépenses, pour un pays si pauvre et si misérable, est fortement critiqué par un jeune président à peine âgé de 36 ans. Il n’était pas encore né quand le général-dictateur Francisco Franco a défait et fait un roi pour habiter des chateaux en Espagne.
Quatre jours après l’entrée en fonction de Gabriel Boric à la présidence du Chili, les médias espagnols ont réagi aux déclarations du président, qui a reproché au roi Felipe VI d’avoir retardé le début de la cérémonie de passation de pouvoirs du 11 mars au Congrès national, qu’il a qualifiée d' »inacceptable« .
En fait, le monarque espagnol est arrivé dans la salle à peu près au moment où l’événement devait commencer, alors que les personnalités invitées étaient déjà dans le bâtiment du Parlement, ce qui a obligé les organisateurs à retarder de quelques minutes le début de l’événement.
Boric lui-même a abordé la question dans l’émission « Las caras de la Moneda » de Canal 13 : « J’ai trouvé inacceptable que la cérémonie soit retardée parce que le roi d’Espagne était en retard, mais bon, ces choses-là arrivent. Il faut respecter, bien sûr, les protocoles établis« , a-t-il déclaré.
Le journal espagnol El Mundo a donné les raisons de la Maison royale pour cette impasse.
Selon le journal, l’équipe de Felipe VI « s’est mise aux ordres » des autorités policières chiliennes et des responsables du protocole. Les fonctionnaires européens, disent-ils, « ont quitté l’hôtel quand on leur a dit de le faire et la caravane transportant le roi s’est déplacée au rythme qu’on lui a indiqué ».
Selon ces informations, le cortège espagnol a même été obligé de s’arrêter dans les rues de Valparaíso pour laisser passer d’autres véhicules qui devaient arriver au Congrès avant le monarque. Une fois sur place, Felipe VI a dû attendre plusieurs minutes à l’entrée « car tout le monde n’était pas encore arrivé ».
sources combinées
