L’hôpital général en grève, les fonds de l’achèvement de sa construction détournés sous la présidence de Michel Martelly. Celui-ci ne s’inquiète pas outre mesure avec Ariel Henry et la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV-Pitit Dessalines-Inite…sur le terrain de chasse gardée du pouvoir.
Lundi 28 février 2022 ((rezonodwes.com))–Aux concerts animés par Michel Martelly, les 25, 26 et 27 février derniers qui ont coïncidé avec l’anniversaire de la proclamation de l’Indépendance de la République Dominicaine, il ne manquerait probablement qu’un invité de marque. Il s’agit du Dr. Ariel Henry qui a été recommandé par Sweet Micky à Jovenel Moise, au poste de Premier ministre, selon les révélations de New York Times, pour venir organiser les « élections » frauduleuses et faciliter la pérennisation du régime PHTK, pour « au moins 50 ans« .
Ariel Henry, pour tenter de minimiser la présence remarquée d’un ancien chef d’Etat haïtien – (toujours actif) – sur le territoire dominicain au jour des célébrations des festivités destinées à marquer les 178 années de l’Indépendance de ce pays, a vite « au nom du Gouvernement #haïtien, félicité le peuple frère #dominicain qui commémore les 178 ans de son indépendance« . Donc, pour M. Henry, c’est plus que normal que l’ haïtien Michel Martelly soit sur place pour fêter grandiosement avec ses compatriotes le jour qui a libéré RD de la « domination haïtienne », ont écrit de nombreux historiens dominicains.
« Plus de 90 % des participants étaient des ressortissants ‘haïtiens’ et quelques Dominicains se sont mêlés à eux, dansant au son du kompa« , a rapporté le journal El Nacional confirmant ainsi la présence d’un ancien dirigeant haïtien, au cœur joyeux, en territoire dominicain, une semaine après le début de construction d’un mur frontalier pour tenir à distance « le peuple frère« , dont a fait mention Ariel Henry, dans son tweet.
Le vendredi 25 février, Sweet Micky était au Teatro La Fiesta de l’hôtel Jaragua, le lendemain samedi à Santiago et le dimanche, jour du 178e anniversaire de l’Indépendance, au Pelícano de Boca Chica. Toutefois, durant deux de ses trois présentations, le chanteur haïtien aux mots salés était accompagné du chanteur de salsa dominicain Michel El Buenón, qui a également chanté en créole. Il a enregistré plusieurs compositions en rythme salsa-kompa.
Soulignons qu’avant le début de son concert au Jaragua, Martelly est passé de table en table pour saluer un par un ceux qui étaient dans la salle.
