Haiti au bord de l’implosion : Erno Renoncourt écrit à Max Dorismond

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Dimanche 21 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–

Bonjour Cher Monsieur Dorismond,

Laissez-moi vous remercier pour votre activisme citoyen par lequel vous semblez vous engager pour éclairer Haïti. Comme beaucoup, je lis vos articles et il m’arrive d’être en accord avec vous sur certains points, même si je ne partage pas toujours vos points de vue qui me semblent, sur certains aspects, un peu en déphasage avec la réalité contextuelle et factuelle qui donne à Haïti ses senteurs shitholiques. C’est justement pour vous signaler un point de désaccord avec votre dernier article que je vous fais ce message.

Dans cet article intitulé « Haïti au bord de l’implosion, vous dites de manière catégorie et absolu que « ceux qui restent[en Haïti] sont ceux qui ne peuvent s’enfuir, les plus mal pris et les quidams à dossiers criminels, exclus de la scène internationale ». J’imagine aue vous détenez des données sociologiques pour écrire de telles choses, sinon ce serait de l’insignifiance extrême de cracher sur toute une catégorie de gens qui ont choisi de ne pas fuir leur pays, sans pour autant faire partie des indigents qui le vampirisent pour servir les intérêts transnationaux au profit de leurs succès personnels.

Étant du petit nombre de ceux qui ont choisi de ne pas fuir, tout en comprenant les raisons des uns et des autres de fuir, je viens vous dire qu’il n’y a pas de grandeur dans la fuite devant les incertitudes, puisque selon toutes les études provenant des progrès des Neurosciences : l’intelligence n’a de valeur que dans sa capacité à supporter les incertitudes d’un milieu pour le transformer.

Tout en reconnaissant à chacun le droit de choisir de quitter son lieu natal pur des ailleurs plus cléments, je m’en voudrais cependant de ne pas souligner l’insignifiance au consiste à ériger en « intelligence le choix de fuir son pays, et de s’installer dans son nouveau confort pour cracher sur ceux et celles qui sont restés et qui affrontent les mille diables que servent bien souvent bon nombre de ceux qui sont partis. Pour vous aider  à mieux comprendre le poids de cette insignifiance que je dénonce, je vous invite à lire mes deux récents articles qui traitent justement de la question.

À ceux et celles qui supportent la pensée critique, je viens offrir en deux parties  un angle d’analyse qui contextualise avec des variables structurantes la réalité indigente qui submerge l’intelligence collective haïtienne et emporte sous ses flots le collectif haïtien comme un fossile anthropologique errant.

·        Partie 1 :

Dans cette partie, nous cartographions sans équivoque l’enfumage quantique de l’indigence qui fait buguer l’intelligence du collectif haïtien dont l’agonie résonne comme un cantique séculaire de l’errance.

Cliquez ici

https://blogs.mediapart.fr/erno-renoncourt/blog/131121/l-enfumage-quantique-de-l-indigence-mis-en-equation-partie-1

·        Partie 2 :

Dans cette seconde partie l’accent est mis sur le poids de la conscience comme régulateur de signifiance dans l’émergence de l’intelligence dans un écosystème. Une manière de prouver que l’indigence n’est pas une fatalité, mais un processus par lequel on évide un collectif de sa substance en le faisant vivre dans l’insignifiance d’une culture réglée sur des rêves d’ailleurs.

Cliquez ici

https://blogs.mediapart.fr/erno-renoncourt/blog/201121/la-conscience-comme-enjeu-de-laction-poethique-partie-2

Bonne lecture, bon partage sur fond de provocation constructive.

En espérant vous relire sous peu, je vous souhaite bon dimanche

Respectueusement

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