Jeudi 11 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le Canada a présenté le projet de résolution « sur la situation au Nicaragua » en son nom et en celui des États-Unis, du Canada, du Chili, du Costa Rica, de l’Équateur, de la République dominicaine, de l’Uruguay et d’Antigua-et-Barbuda pour demander au Conseil permanent de l’OEA de procéder à « une évaluation collective immédiate (…) qui devra être achevée au plus tard le 30 novembre et de prendre des mesures« .
Dans le texte, les huit pays déclarent que les élections « n’ont pas été libres, équitables ou transparentes et manquent de légitimité démocratique« . « Les éventuelles élections à venir en Haiti avec un gouvernement de facto proche de Michel Martelly, le seront-elles », s’est questionné Dr. Josué Renaud de New England Humans Right Organization (NEHRO), interrogé par Rezo Nòdwès.
Toutefois, le projet de résolution n’implique pas ouvertement l’activation de l’article 21 de la Charte démocratique interaméricaine, en vertu duquel un État membre peut être suspendu s’il rompt l’ordre démocratique et que la diplomatie ne donne pas de résultats.
Mais elle pourrait conduire à son activation en fonction des conclusions de « l’évaluation collective« .
Les huit pays réitèrent l’appel « à la libération de tous les candidats et prisonniers politiques » et à la fin « de la détention et du harcèlement des médias indépendants et des membres de la société civile« . Pour une fois, le représentant de facto « J’Approuve » d’Haiti à l’OEA, Léon Charles, s’est contenté de garder silence en attendant « l’évaluation collective » de la résolution du Canada qui vient jeudi de recommander à ses concitoyens de quitter Haiti, en proie à la violence des gangs pro PHTK et rivaux, le plus tôt possible.
