Le chef de gang G9 et les jovenelistes sur la même longeur d’ondes : PM de facto Ariel Henry doit partir

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Le proverbe « Qui se ressemble s’assemble » est bien vrai.

Mardi 26 octobre 2027 ((rezonodwes.com))–

Le chef du principal gang armé d’Haïti G9, fédéré par le régime PHTK2, Jimmy Cherizier, alias Barbecue, a appelé mardi à la démission du Premier ministre de facto, Ariel Henry, nommé par les ambassades à partir d’un tweet.

Pour prouver qu’Haiti n’est ni dirigé ni administré bien avant et après l’assassinat de Jovenel Moise, le bandit et présumé assassin qu’on dit recherché par la police, a posé des condition pour « autoriser la distribution de carburant dans le pays« .

« Notre demande est claire, pure et simple. Notre demande est la démission du premier ministre, Ariel Henry« , a déclaré le chef de gang G9 Fanmi e alye se retrouvant officiellement sur le même pied d’estale que des idéologues jovenelistes. Ceux-ci sont encore en majorité dans l’administration publique.

La pénurie de carburant s’est accrue ces dernières semaines, en raison d’attaques armées contre les transporteurs. Elle a atteint un point critique ces derniers jours à cause du blocage des routes menant aux réserves de carburant situés dans la zone portuaire de la capitale.

Le manque de carburant affecte le fonctionnement des entreprises, des institutions publiques et des hôpitaux. La plupart d’entre eux utilisent des générateurs électriques alimentés par des dérivés du pétrole.

Le chef de gang et évadé de la prison, Barbecue, a expliqué qu’il exige la démission de Henry parce que son nom a été cité dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moise tout en prenant l’extrême précaution de ne pas revenir sur le nom de Claude Joseph dont le nom est également cité dans l’assassinat de l’ex-apprenti-dictateur soutenu par le Core Group et Binuh.

Ce mardi marque la deuxième journée d’une grève générale de 72 heures lancée pour protester contre la pénurie de carburant et l’insécurité et le laxisme des autorités à prouver leur utilité.

Soulignons que la crise du carburant a déjà forcé la suspension des soins de santé dans 50 centres médicaux du pays, dont 15 à Port-au-Prince, selon l’Unicef.

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