La rencontre présidentielle – [sommet mini Core Group pour parler d’Haiti] – s’inscrit dans le cadre de l’Alliance pour le renforcement de l’institutionnalité démocratique formalisée par les trois pays en septembre dernier dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies.
Mercredi 20 octobre 2021 ((rezonodwes.com))–Le Président du Panama Laurentino Cortizo rencontre ce mercredi matin, 20 octobre, au Palacio de las Garzas, ses homologues du Costa Rica et de la République dominicaine, respectivement Carlos Alvarado et Luis Abinader.
Mais, selon le journal panamaamerica, les présidents du Panama, du Costa Rica et de la République dominicaine se rencontrent pour parler de la migration irrégulière touchant directement le flux de migrants haïtiens traversant l’Amérique du sud jusqu’aux frontières des Etats-Unis.
M. Cortizo s’est dit honoré de recevoir M. Alvarado et M. Abinader, avec lesquels il abordera des questions liées à l’économie, aux migrations – des Haïtiens en Amérique du Sud – et à la sécurité.
« Nous réaffirmons notre disposition et notre volonté de travailler en équipe pour les meilleurs intérêts de nos nations« , a déclaré le président panaméen sur son compte Twitter officiel.
Selon M. Abinader, il est au Panama pour donner suite aux réunions tenues avec Cortizo et Alvarado à New York, aux États-Unis. En effet, à New York, en septembre dernier, le président dominicain, dans le cadre de la mise en place de ce sommet « mini Core Group » mercredi au Panama sous forme d’ « alliance » va débattre des questions d’Haiti. Les trois présidents latino-américains, dans un communiqué conjoint, ont exprimé leur profonde préoccupation face à « la crise en Haïti et à l’impact croissant qu’elle a sur la région, en particulier les graves conséquences migratoires«.
Les trois dirigeants ont eu plusieurs rencontres dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est tenue en septembre dernier.
Le mardi 19 octobre, la Direction générale des communications a informé que la visite d’Abinader et d’Alvarado s’inscrit dans le cadre de l’Alliance pour le renforcement des institutions démocratiques, qui a été signée en septembre dernier.