Il y a eu un face-à-face entre Ariel Henry et Badio Joseph à l’hôtel Montana, au matin de l’assassinat de Jovenel Moise, affirme Reynald Luberice
Jeudi 16 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–
Le révoqué/démissionnaire du Conseil des Ministres, Rénald Luberice refuse de lâcher sa proie, en la personne du PM de facto Ariel Henry.
L’ex Secrétaire Général du Conseil des Ministres et ancien conseiller spécial de Jovenel Moise tient mordicus que le premier-ministre de facto Ariel Henry est sans l’ombre d’un doute un suspect dans l’assassinat de Jovenel Moise.
Selon Dr. Luberice, qui s’écarte de toute analyse scientifique lors de cet entretienen en se basant uniquement sur des hypothèses, il y a eu une rencontre à l’hôtel Montana entre Ariel Henry et Joseph Badio. Celui-ci serait venu rencontrer Dr Henry quelques instants “après avoir accompli son forfait ”.
Luberice au micro de Magik 9 a accusé le PM martellyste d’être un membre à part entière du réseau de malfaiteurs, “les oligarques”.
Commentant l’article du journal américain New York Times sur les “altercations entre Martelly et Jovenel, quelques jours avant l’assassinat de ce dernier”, il a laissé entendre que “c’est à Martelly de venir expliquer à la nation si effectivement il a imposé Dr. Henry à Jovenel Moïse”.
Luberice, ancien candidat malheureux aux législatives de 2015, n’a pas pu résister à la force de frappe du PM Ariel Henry, soutenu par le Core Group.
Le trublion qui a simulé une démission pour tenter de ne pas perdre la face, après l’annonce de son limogeage, persiste et signe dans la dénonciation de l’implication du PM de facto dans l’assassinat de l’ancien apprenti-dictateur accroché au pouvoir à l’issue de son mandat constitutionnel, le 7 février 2021.
Luberice vient aussi de participer au lancement d’une entité socio-politique »Rassemblement des Jovenelistes pour la Démocratie », regroupant des ex-collaborateurs et partisans de Jovenel Moïse. Ce groupe remet en question la formation de phtk, qui, selon lui, s’identifie à quelques individus, et « n’a jamais tenu un seul congrès » pouvant lui valoir le nom d’un vrai parti politique.
