Goudougoudou toujou sou kou ! Se pare pou’n pare !

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Au Nord, à l’Ouest et au Sud, le séisme demeure un monstre géant alité dans un sommeil « traître » dont le sursaut agité est capable de craquer les pylônes lymphatiques et les poteaux inflexibles pour casser le cou des plus vulnérables infortunés d’être malmenés par une gouvernance pestilentielle, rarement en éveil pour éviter le deuil et le cercueil. Si tu te caches sous le lit, il y est ; au toit, le voilà ; si tu t’enfuis dans les montagnes, il y est aussi. Alors que faire ? Se pare pou’n pare !

Un 14 août lugubre vécu au Grand-Sud dans la peur et le malheur épicés d’une douleur atroce qui traverse les océans pour éveiller et rééditer l’empathie à l’échelle internationale, le « démon » sismique a encore assené en ses coups tragiques pour endeuiller les victimes de la gouvernance mazette de l’Ile décoté et discrédité dans la perversité d’une dégénérescence débridée soldée par une fédération de gangs enragés signée et scellée par des détraqués officiels.

par Carly Dollin

Dimanche 15 août 2021 ((rezonodwes.com))– Le Bureau des mines et de l’énergie (BME) a rapporté que plus de 500 secousses sismiques provoquées par les failles secondaires ont été enregistrées sur l’ensemble du territoire en 2020. Ce qui fait en moyenne plus de 1.37 panique sismique par jour. Le séisme devient alors le quotidien menaçant d’un mauvais destin de nos frères Haïtiens malheureusement pris dans le pétrin des politiciens vilains et mesquins enclins uniquement à s’enrichir dans la cupidité et l’indignité la plus scandaleuse.

Ex cathedra, la dialectique soutient qu’un pays ne saurait se détacher des liens macabres du marasme, du sous-développement et de la misère abjecte en dehors d’acteurs politiques compétents et conscients de la portée salvatrice de la mise en œuvre de la planification politique inclusive au profit du bien-être de la collectivité.

Implorer la providence ne saurait d’aucune efficience quand l’omniscience et l’omnipotence dotent ses créatures de science adéquate afin de faire face aux défis. Dieu ne va tangiblement pas tenir la main de son fervent fidèle quand il traverse la rue puisque le bon sens et l’intelligence lui ont été déjà octroyés par le Tout-puissant afin d’y faire face.

De la même façon qu’un médecin reçoit la vocation de prévenir des maladies et soigner des patients qui en seraient infectés, la paix d’une Cité devrait également reposer sur des yeux politiques de lynx aptes à cerner les besoins présents et futurs. « Gouverner c’est prévoir et pour prévoir il faut savoir ».

Deux attitudes nous assurent le repos psychologique : le moufoubinisme qui nous enveloppe dans le déni des risques naturels (repos factice alors) ; sinon, la prise en main de notre destin à travers le déterminisme imminent qui nécessite des formations et des informations de sauvetage individuel et collectif intégrées dans un agenda de politiques publiques adopté suite à des simulations et des plans de contingence (repos réel).

Loin de vouloir vous effrayer, qu’il me soit loisible de porter le chapeau de porte-parole du BME pour nous rappeler que trois failles majeures dont l’Enriquillo, la septentrionale et l’Hispaniola nous guettent encore ; elles sont susceptibles d’exhiber leurs rages à n’importe quel moment. Tous les dégâts sismiques connus au cours de la récente décennie ne sont imputables qu’à des failles secondaires.

12 janvier 2010, comme l’Armageddon

En moins d’une minute environ 280 000 morts, 300 000 blessés et 1.5 millions de sans-abris ; d’une magnitude de 7.3 sur l’échelle de Richter, le « goudougoudou » du 12 janvier 2010 que l’on croyait annonciateur de la fin du monde a causé au pays des dégâts majeurs estimés à 7.9 milliards de dollars, soit 120% du PIB en 2010 (Statistiques de l’ONU). Le capital humain a été affaissé par la perte de 17% des membres de la fonction publique dont des personnalités remarquables d’un niveau académique compétitif et d’une riche expérience pertinente.

Des professeurs, des étudiants, des cadres du personnel administratif, l’université déjà déshydratée par la crise de la fuite massive des cerveaux a été amputée de plusieurs de ses membres. Des sommités et des figures emblématiques de l’élite économique et intellectuelle avaient disparu lors de cet évènement tragique.

Le palais national, le palais législatif, les ministères, le parlement, la cathédrale, des maisons, de nombreux édifices privés et publics ont été effondrés aux secousses démoniaques de cette catastrophe sanglante. Des travaux de recherche publiés par le docteur géophysicien Steeve Symithe avaient permis de déceler que le séisme du 12 janvier a été plutôt provoqué par une faille sismique secondaire à Léogane qui avait libéré ses folles énergies à une amplitude schizophrénique pour affliger toute la république historique.

Selon l’ingénieur Claude Prepetit, ce n’est pas tant la magnitude du séisme d’amplitude 7.3 sur l’échelle de Richter qui avait produit autant de dégâts ; mais surtout nos pratiques de construction anarchique. De tels propos sont renforcés par l’ingénieur Marc-Ansy Laguerre qui a évoqué la faiblesse cruciale des supports latéraux dans les bâtiments qui sont de faux châteaux, susceptibles de chuter comme des châteaux de cartes à la moindre secousse. Des attitudes responsables, en amont, sont les meilleurs comportements prescrits pour éviter des répercussions dramatiques quand le cosmos se met à faire des caprices.

A preuve, moins de 800 morts, le tremblement de terre du Chili[1] au 27 février 2010, soit un mois et demi après le cataclysme abattu sur Haïti, avait fait des dégâts humains de loin inférieurs à ceux encaissés par l’ancienne perle des Antilles. Les pertes matérielles ont été estimées entre 15 à 30 milliards de dollars. Mais contrairement aux dirigeants haïtiens, le leadership du gouvernement chilien, sous l’auspice de la présidente Michelle Bachelet qui ne s’en plaignait pas et qui dictait ses besoins en fonction d’un agenda de priorités, avait fait toute la différence.

De ce point de vue de l’importance de la bonne gouvernance, n’en parlons pas du Japon qui se couche et se lève au quotidien sous des menaces de séisme, devenus aujourd’hui non crédibles. En effet, les orientations des politiques publiques, à valider par des députés, sénateurs et à implémenter par des ministres et des responsables de projets, sont décisives dans une société. Tant vaut le dirigeant, tant vaut la vie d’une population.

Des familles, des mères, des pères, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des cousins, des cousines, des amis, des professeurs, des collègues, des camarades, des lignées familiales, des références amicales, des liens académiques et professionnels ont été succombés sous la dictature funeste de la catastrophe sinistre du 12 janvier, soit la plus désastreuse de notre hémisphère.

A l’instar du chiffre mythique du vendredi 13 des États-Unis ; depuis onze ans, à chaque 12 janvier, 4h53 à l’horloge charrie des phobies, des douleurs et des souvenirs ultra amers. La paranoïa continue de hanter de nombreux esprits. Aujourd’hui s’ajoute une nouvelle date, le 14 août, aux environs de 8h30, Grand ’Anse, Nippes et le Sud, trois grands départements sous les décombres. Si seulement on pouvait éviter que les aiguilles d’une montre ne se pointent point sur ces heures et minutes « maudites » perçues comme l’angle de la mort à un degré apocalyptique !

La sympathie étrangère

Elan de cœur dans la sincère philanthropie ou opportunité pour les affairistes de l’humanitaire ; en tout cas, tous les yeux étaient rivés sur Haïti. De nombreux pays allaient pour la première fois situer sans équivoque la position géographique d’Haïti sur la carte mondiale.

Une sensibilisation au sommet ; des professionnels de la Hollywood, des artistes, des acteurs, réalisateurs, des sportifs, un nombre pléthorique de « bons samaritains » avaient pris la direction de la Caraïbe. Les ONG déjà très présentes sur cette partie de l’archipel des Antilles avaient encore pullulé comme des champignons, au point que le qualificatif de « république des ONG » seyait à merveille à Haïti. Des dettes annulées, des promesses d’aide supplémentaire, les coopérations bilatérales et multilatérales ont été renforcées, du moins dans les maquettes et les beaux discours.

Dans le fond ou juste pour la forme, les vocabulaires sismiques, parasismiques et antisismiques enrichissaient les malversations, les coopérations honnêtes, les faux-semblants de partenariats, les discussions et les émissions en des débats contradictoires et d’autres dégâts de choléra sur le territoire.

Dans cette cacophonie d’un échec de coordination fragrant, il y avait des vrais amis, des vrais ennemis et de faux amis. Dans le concret, très peu de leçon a été vraiment apprise. « Business as usual » dans les coopérations, « practice as usual » au sein de la population ; absence de supervision et de contrôle des missions et attributions des ONG ; les  constructions grotesques, obliquées et mal fagotées sautent encore aux yeux dans la capitale et dans les régions.

L’histoire se répète toujours tant et aussi longtemps que des dispositions ne soient prises pour la contourner. En absence de vision et de leadership au sommet de l’État pour apprivoiser les caprices du cosmos, les mêmes sympathies internationales, les mêmes discours et les mêmes scènes apocalyptiques se dessineront encore. Un peuple qui n’apprend rien de son histoire – particulièrement la mauvaise tranche – est condamné à la reproduire. Le Sud, le Nord ni même l’Ouest n’ont pas appris grand-chose des nuits blanches et des jours noirs de l’Ouest au lendemain du 12 janvier 2010.

Dans ce contexte sauvage de diffamation, improvisation, conspiration, bavardage et chantage sur les ondes, braquage à la Croix des Bouquets et lynchage à Martissant où médecins et infirmières sont kidnappés, tués et des ambulances criblées de balles qui exigeaient fermeture des portes de services médicaux dans certains points cruciaux du pays, quoi espérer d’un potentiel tourisme humanitaire à destination du Grand Sud. En tout cas, c’est extrêmement grave que des citoyens et même les institutions régaliennes n’ont d’autres recours que d’implorer la pitié des Babekyou, Izo, TiLapli et Mawozo pour que le personnel médical puisse vaquer à ses occupations.

Toujours un problème de timing

Toujours en des comportements sauvages, tel au moyen-âge, le rapport de nos dirigeants myopes à la dotation universelle et équitable (le temps) est on ne peut plus décevant. Il tombe une simple pluie sur Port-au-Prince, et cela pue d’immondice, de détritus, de matière fécale. Les artères sont bloquées, les batteries des véhicules sont éteintes pour s’empiler sur les « highways » ; le piéton –moins inconfortable sous la pluie, dans les eaux sales – snobe le chauffeur immobilisé puisque lui-même est détenteur de l’option exclusive de nager dans la boue avant d’arriver à destination.

Même s’il marcherait à pas de tortue entortillé dans la marelle d’éviter les trous d’égout débouché dans le dégout d’incivilité, le piéton sera le messager de la nouvelle que « Dieu qui décide » a été pris en otage par la pluie et non par Tilapli.

Haïti ne maîtrise même pas l’évènement naturel le plus banal. Les évènements nous surprennent et nous prennent de vitesse. Aucun pays ne se gouverne sans prendre des longueurs d’avance sur les évènements. Justement, c’est de ce relâchement dans un laxisme « involontaire » de la vigilance politique et scientifique que l’humanité paie au prix fort la catastrophe de la Covid-19.

« Il neige plus que la moitié de l’année sur de nombreuses parties de la planète qui ont œuvré à transformer le froid glacial perçant en un évènement jouissif. « Bonhomme de neige », danse artistique, hockey sur glace ; il y a des humains qui savent comment créer du bonheur. Je me demande toujours perplexe combien de compatriotes Haïtiens auraient exhalé leur dernier souffle s’il devait neiger deux jours en Haïti. Les évènements ne sont pas toujours mortels. Ce sont plutôt nos comportements irresponsables qui en donnent les qualificatifs catastrophiques.

Prévenir vaut mieux que guérir

Des défis protéiformes sont liés aux risques sismiques. Il en faut alors des moyens adéquats aux institutions régaliennes pour y faire face. Le Bureau des mines et de l’énergie (BME) a relaté que nos 27 750 km carrés sont encore exposés à de nombreuses failles secondaires pour la plupart non décelées en raison des faiblesses techniques et logistiques.

Trois failles majeures, dont l’Enriquillo, la septentrionale et l’Hispaniola nous guettent encore car elles sont susceptibles d’exhiber leurs rages à n’importe quel moment. Nous devons alors nous « parer » contre les coups durs potentiels de ces risques sismiques à forte probabilité de générer des tsunamis car leurs traces sont aussi maritimes, nous a prévenu l’ingénieur-géologue Claude Prepetit.

Suite au séisme du 12 janvier, des mesures de surveillance sismique à travers des panneaux indicateurs placés à des endroits stratégiques, ont été mises en œuvre afin de recueillir les secousses selon des fréquences régulières. Ainsi, en l’année 2020, plus de 500 secousses sismiques ont été ressenties sur l’ensemble du territoire. Le Bureau des mines a déjà produit des manuels, dont un nouveau code de construction, des bulletins d’information et a entrepris des programmes de sensibilisation, d’information, des séminaires et des formations au profit de nombreux cadres.

Des manuels scolaires, des ouvrages de géologie, des spots de sensibilisation sont autant de projets conçus dans la même idée afin de mieux aborder les défis du tremblement de terre notamment en incitant à de meilleurs comportements, dans les écoles et au sein de la population. Dans la perspective de créer une masse critique, capable d’assurer la relève, la Faculté des Science (FDS) a conçu également un programme de master en géoscience qui s’attèle à former des ingénieurs dans ce domaine qu’il nous faut maitriser en vue de mieux apprivoiser les risques de notre environnement. Ce sont des efforts gigantesques certes ; mais ils sont encore loin d’être suffisants, selon le directeur général du BME.

Une palanquée de contraintes logistiques, techniques et légales restent encore à être satisfaites en vue de faciliter l’appropriation des nouvelles approches par la population. Par exemple, en raison des manques de moyen, le travail de micro-zonage sismique, indiqué par la cartographie multirisque conçu par le BME, n’est pas exhaustif. En d’autres termes, une multitude de failles secondaires n’ont pas pu être encore identifiés. La production des maquettes et des documents est importante ; mais des suivis budgétaires et d’ordre légal sont tout aussi capitaux afin de garantir leur application dans la réalité.

Des campagnes de sensibilisation devraient s’élargir et s’intensifier jusqu’à toucher la conscience des ingénieurs civils, des contremaitres, des « boss mason » jusqu’au plus simple citoyen. Puisque ces derniers sont les plus proches des étriers à greffer aux fers, du ciment à consolider les blocs et du type de sol à recevoir les investissements. Prévenir vaut mieux que guérir. « Tranbleman de tè pa yon fatalite, se pare pou n pare ».

Le changement de mentalité et de direction en vue de cerner les défis et les enjeux diplomatiques et géopolitiques, et donc emprunter le sentier de la croissance et du développement soutenable, requiert des acteurs valables empreints de vision et de leadership, à la dimension des missions et des taches qui leur incombent. A ce stade critique exigeant le sauvetage national, toutes les structures et les superstructures sont interpellées à jouer leur partition dans l’intérêt de la collectivité.

L’urgence d’une vision et d’un leadership au sommet de l’État

Le cosmos a toujours été menacé par des aléas et des événements telluriques majeurs qui nous tourmentent en tout temps et en tous lieux sur cette boule aplatie aux deux pôles. Les sociétés industrielles et émergentes qui capitalisent sur la science et la bonne gouvernance pour concevoir des projets porteurs au bénéfice de leurs populations adoptent des approches préventives pour armer le plus simple citoyen de sérénité et de confiance.

Les peurs, les phobies et les crises d’hier sont contenues quand les peuples laissent leur destin entre les mains de dirigeants compétents et consciencieux qui eux-mêmes dressent des programmes de planification, de renforcement institutionnel et de meilleure fondation territoriale. Ce qui requiert des plans de recrutement de ressources humaines valables pour concrétiser les rêves de paix, de sécurité, de la création de la richesse et de la prospérité partagée.

Des moyens budgétaires, logistiques et des cadres formés, munis de connaissances techniques éprouvées dans l’arène académique, facilitent les nations dites modernes pour apprivoiser les défis environnementaux à tous les niveaux.

Par leurs positionnements géographiques, de nombreux pays tels que la Nouvelle-Zélande, le Chili, le Liban, la Chine et le Japon sont constamment exposés aux risques sismiques et de tsunamis. A défaut d’empêcher un séisme puisque la prévision à court terme reste impossible, les gouvernants responsables exigent aux professionnels des codes de construction et parallèlement mettent en place des systèmes de secours au cas où l’évènement se produirait. Prévenir vaut mieux que guérir.

Par exemple, en raison de leurs grandes agglomérations, de nombreuses villes telles que le San Andreas de la Californie, sujettes à de grandes failles tectoniques, demeurent en permanence sous les yeux vigilants des experts et des leaders politiques.

De fréquents tremblements de terre au Japon au quotidien, pourtant le Japonais moyen vaque paisiblement à ses occupations, pas au nom de la providence (le Bondye Bon). Malgré les secousses sismiques ressenties pendant son déjeuner, son moment de loisir, ses réunions professionnelles au 30e étage du gratte-ciel logeant son bureau, le Japonais ne panique guère car cette nation avait résolu de se livrer à la science et à la bonne gouvernance.

Les enjeux psychiques, économiques et politiques relatifs aux cataclysmes sont d’envergure. Les récentes expériences du 12 janvier et celles plus récentes encore ce 14 aout 2021 indiqueraient que des attitudes courtermistes et de laisser-faire peuvent se révéler extrêmement regrettables pour les familles et la société dans son ensemble.

Si l’on ne peut empêcher à un évènement sinistre de se réaliser, on devrait alors se préparer sur tous les plans afin de faire face aux répercussions néfastes qu’elles tendent à entrainer. Sinon, les coûts post-désastres seraient de plus en plus difficiles à surmonter. Une prise de conscience généralisée de chaque citoyen, des structures et des superstructures de la société sont fondamentales en vue de poser les jalons de l’autodétermination sans laquelle aucune nation ne peut se détacher des chaines de la mauvaise gouvernance et de la pauvreté.

Le citoyen doit se résoudre de plébisciter aux postes stratégiques des personnalités politiques à la dimension des missions régaliennes de l’État. Cette culture de responsabilité et de vigie devrait également alimenter l’esprit et les actions de chaque citoyen en bannissant l’impunité et en exigeant la reddition de compte dans la gestion du denier public.

La presse, l’église, les écoles, ce sont des entités qui doivent honnêtement jouer leur partition pour se mettre au service de la collectivité à travers la sensibilisation, des formations, des informations et la promotion de comportements exemplaires.

Ce n’est ni une prétention ni une position aristocratique ; un peuple avisé n’élit pas n’importe qui, venant de n’importe où et faisant n’importe quoi ; mais des personnalités dotées d’un niveau de crédit moral adéquat. Lorsque cette pratique est instillée dans nos pensées, de bonnes politiques publiques, de meilleur pouvoir de négociation et donc des coopérations loyales et salvatrices seraient conçues au profit de toutes les couches de la société.

Carly Dollin, carlydollin@gmail.com

Instructor-PhD Student in Economics

Master Student in Statistics 

Washington State University (WSU)

wsu.edu


[1] https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1305

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