La communauté internationale « n’a pas à imposer à Haïti le choix de son prochain premier ministre », estime très frustrée l’écrivain-militante Monique Clesca

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Désormais, apprenez que le Dr. Ariel Henry est nommé Premier-ministre de Core Group en remplacement de Claude Joseph rétrogradé au poste de ministre des Affaires Etranges pour tenter de donner à Haiti, une 3e tragédie électorale PHTK voulant le beurre et l’argent du beurre, pour continuer de maintenir le pays dans l’impunité, la corruption et une pauvreté extrême.

Lundi 19 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–L’écrivain-militante Monique Clesca, qui a participé à la réunion tenue le week-end écoulé dans un hôtel de Port-au-Prince, a estimé que la communauté internationale « n’a pas à imposer au pays le choix de son prochain premier ministre« .

« Ce n’est pas la mission de la communauté internationale de décider qui va gouverner Haïti, ce n’est pas diplomatique, c’est offensant« , a indiqué Clesca sur un ton frustrant dénonçant l’ingérence débordée d’un « syndicat de diplomates« . « C’est notre travail et chaque fois qu’ils l’ont fait dans le passé, cela n’a pas fonctionné », a-t-elle rappelé.

Par ailleurs, Dr. Ariel Henry, le énième Premier-ministre de facto nommé par le défunt-président Jovenel Moise, dont le mandat constitutionnel a pris fin depuis le 7 février 2021, devrait organiser « dans les plus brefs délais » les élections présidentielles et législatives, – bouyi-vidé pour les nègres – et ironiquement, cette 3ème tragédie électorale PHTK, pour reprendre Claude Joseph dans un texte publié en 2016, seront « libres, justes, transparentes et crédibles« , avec un CEP-Dermalog illégal n’inspirant aucune confiance.

D’autre part, soulignons que contrairement à M. Henry, qui démarre des mouvements de pantin, une frange de la société civile haïtienne pour « la recherche d’une solution haïtienne à la crise« , née des dérives de Jovenel Moise soutenu par OEA, ONU, Binuh, a accepté de défendre la Constitution actuelle de 1987 et d’élire un chef d’État intérimaire pour diriger le pays pendant une période transitoire de 18 à 24 mois. Le Pérou vient tout juste de traverser cette étape avec au moins 5 chefs d’Etat en 4 ans.

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