Mais, c’est Haiti, le pays des nègres !
le roi est mort, vive le roi !
En vertu de quel article de la Constitution, M. Henry prendra-t-il investiture ? Et qui a le droit de convoquer le peuple en ses comices ? Quel bordel ce pays ! Il suffit de parcourir les rues de la capitale et bien comprendre le visage de nos hommes politiques…
Lundi 19 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Le nouveau Premier ministre de facto, Ariel Henry, nommé par le Core Group, a annoncé lundi soir la composition de son cabinet ministériel, dans lequel il conserve plusieurs figures inamovibles du précédent exécutif, comme prime à la corruption, l’impunité et l’incompétence.
Henry lui-même, qui a été nommé illégalement et inconstitutionnellement à ce poste le 5 juillet, deux jours avant l’assassinat du président de facto Jovenel Moise, reprendra également le portefeuille des Affaires sociales et du Travail, qu’il a dirigé entre 2015 et 2016 sous Michel Martelly, sans décharge réelle de ses fonctions conformément à la Constitution.
Le cabinet compte 18 portefeuilles et des figures importantes du dernier gouvernement de facto demeurent, comme les ministres de la Justice, Rockefeller Vincent, de l’Économie, Patrick Michel Boisvert, et de la Santé, Marie Gréta Roy Clément.
Le nouveau ministre de l’intérieur, qui est responsable de la police, est Lizst Quitel, qui était membre du cabinet du premier ministre de facto intérimaire et révoqué Claude Joseph.
Il inclut également une ancienne figure de l’opposition qui s’est longtemps racheté, comme l’ancien sénateur Dieuseul Simon Desras, qui prendra le portefeuille de la Planification alors que celui-ci était pressenti pour devenir le PM de facto de Jovenel Moise, avant que celui-ci se rabatte finalement sur Claude Joseph.
De même, le cabinet comprend quelques figures de la société civile, comme le journaliste Jean Emmanuel Jacquet, qui assumera le portefeuille de la culture et de la communication ; il intègre également des personnes issues du monde des affaires et des techniciens de carrière.
Claude Joseph, qui s’autoproclamait Président intérimaire sur Wikipedia, dirigeait Haïti depuis l’assassinat de Jovenel Moise, a annoncé lundi, sur recommandation expresse des Blancs, une deuxième fois en moins d’un mois, sa démission du poste de premier ministre, afin de mettre fin au conflit de pouvoir qui l’opposait à ce dernier.
Le week-end dernier, les puissances étrangères et les Nations unies ont pris parti dans la lutte pour le pouvoir et ont encouragé Henry à former un gouvernement de consensus, une tâche qui lui avait été confiée par Moise, pour venir accoucher des élections au résultat du scrutin connu d’avance.
