La République Dominicaine est en route pour l’alphabétisation de tous ses citoyens. Pas moins de 176. 000 dominicains à apprendre à lire et à écrire…
Santo Domingo, dimanche 15 janvier 2017 [[rezonodwes.com]].- Pour trouver un pays dans la région des Caraïbes, avec le plus faible taux d’analphabètes, on se réfère toujours à Cuba. Néanmoins, nos voisins dominicains avancent sérieusement dans leur programme d’alphabétisation pour tous, au point qu’il ne reste que seulement 176. 631 personnes à alphabétiser.
En effet, l’équipe technique du programme « Quisqueya Aprende Contigo » (Kiskeya Apprendre Ensemble) a soumis récemment au président dominicain Danilo Medina, un rapport dans lequel il est indiqué et nous citons « pour atteindre l’objectif d’un pays libre de tout citoyen analphabète, il nous reste encore à étendre le programme vers 176. 631 personnes ».
Domingo Contreras, coordonnateur du programme, a déclaré en substance dans ce rapport adressé à Medina, qu’il y a 455.129 dominicains alphabétisés qui seront pris en compte par le programme en 2017, pour « une éducation continue ». « Nous avons prévu qu’en 2017, d’étendre le programme d’alphabétisation à l’échelle nationale » a poursuivi Contreras qui espère intégrer « des aspects techniques et professionnels au sein de l’éducation continue ».
Le vieux slogan « analfabèt pa bèt » répété à satiété chez nous, est loin d’être effectif pour en finir réellement avec l’analphabétisme en Haiti, où à chaque élection, la conscience de ces gens vulnérables est exploitée à des fins politiciennes. Le plus souvent, ils partent voter sans être vraiment imbus du programme du candidat.
L’objectif fixé pour cette année 2017, a précisé le Coordonnateur du programme, est d’arriver à l’alphabétisation de 100.000 dominicains de plus. Il est à se demander maintenant, si le président Medina, avant la fin de son second mandat, à peine entamé en 2016, n’arrivera pas à relever le défi d’un pays où tous les citoyens savent lire et écrire et que désormais, il sera impossible pour tout candidat d’acheter leur vote avec une carte d’appel téléphonique, comme ce fait inouï se passe ailleurs.

