Le Syndicat des ouvriers haïtiens pour la rénovation du secteur textile (SOHARST) note que des ouvriers de la compagnie Mas Akansyèl S.A ont été renvoyés pour avoir revendiqué de meilleures conditions de travail. Le coordonnateur général du SOHARST, Altidor Rolinx, dans une note acheminée à la rédaction du journal, se dit choqué par le cas de l’ouvrier Tanis Jean-Pierre
Lundi 16 novembre 2020 ((rezonodwes.com))– Le coordonnateur général du SOHARST révèle avoir été saisi de la révocation de l’ouvrier Tanis Jean-Pierre par la compagnie Mas Akansyèl. Les faits remontent au mois de septembre dernier et font état du cas de l’ouvrier renvoyé pour avoir exigé la réparation d’un fer à repasser, défectueux.
‘’Le camarade Tanis Jean Pierre a exigé que son fer à repasser soit réparé afin qu’il puisse bien travailler. Du même coup, le superviseur de la compagnie Mas Akansyèl l’a emmené au bureau, attestant que le camarade ne veut pas travailler. Et nous avons appris que la compagnie a mis fin au contrat de travail de notre camarade’’, a déploré Altidor Rolinx, coordonnateur du SOHARST.
Le comportement du responsable de la compagnie Mas Akansyèl, Giri Chandrasena est mis en cause dans le licenciement de l’ouvrier. Le syndicaliste dénonce le fait que l’employé, à cause de son appartenance à un syndicat, a été inscrit sur une liste noire.
Au regard de l’article 31 b, du code du travail haïtien, l’employé est en droit d’exiger de meilleures conditions de travail aux fins d’offrir de rendements adéquats, lit-on dans le document du SOHARST.
Le syndicat appelle les dirigeants de la compagnie Mas Akansyèl à rectifier le tir et à faciliter la réintégration de l’ouvrier Tanis Jean-Pierre.
Herve Noel
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